Forum de Davos: Messahel met en exergue les efforts de l'Algérie pour la stabilité régionale

Publié par Dk news le 22-01-2019, 17h03 | 9

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a mis en exergue mardi à Davos-Klosters (Suisse) les efforts de l'Algérie pour la stabilité régionale, notamment en direction de son voisinage immédiat en faveur du règlement pacifique des conflits et crises dont souffrent certains des pays de ce meme voisinage.

Intervenant sur le thème "Paix et Réconciliation" à l'occasion de la 49ème réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos-Klosters (Suisse), M. Messahel qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce Forum, a indiqué que "les valeurs de dialogue et de  réconciliation auxquelles l'Algérie est très attachée, développent les capacités des peuples à l'ouverture sur les autres nations, avivent et nourrissent leur disposition à l'interaction positive avec elles, facilitent et soutiennent leur participation à la construction des solidarités et des consensus internationaux, leur permettent de se mobiliser plus facilement autour des voies pacifiques de règlement des conflits, les incitent à réagir activement aux violations ou menaces de violations de la paix et les encouragent, sans nul doute, à contribuer, autant que faire se peut, à la promotion du dialogue, de l'entente et de la  coopération entre les cultures et les religions au service de la paix".

"C'est cet esprit qui nourrit et guide la position et l'action de l'Algérie en direction de son voisinage immédiat et des conflits et crises qui y persistent, que ce soit, à titre d'exemple, au Mali, en Libye, ou encore par le passé, les médiations menées dans la conclusion, en 1975, de l'accord frontalier entre l'Iran et l'Irak, la libération, en 1981, des diplomates américains détenus à Téhéran, l'accord de paix signé en 2000 entre l'Ethiopie et l'Erythrée, ou encore la médiation dans la crise des Grands Lacs et la conclusion de l'Accord de Taïf qui a mis fin à la guerre civile au Liban", a ajouté M. Messahel.  

Dans sa démarche pour répondre aux sollicitations et réunir les meilleures chances de succès dans ces médiations, l'Algérie s'est régulièrement imposée le strict respect de certains principes, parmi lesquels la neutralité et l'équidistance entre les protagonistes, la nécessité d'être accepté par les parties au conflit qui ont demandé la médiation, la nécessité du respect de l'unicité de la médiation et le rejet de son parasitage par d'autres initiatives parallèles ou concurrentes, l'exigence d'observer la plus grande discrétion dans la conduite de la médiation, convaincue que toute publicité est nécessairement contre-productive, travailler pour parvenir à l'appropriation du processus de règlement du conflit et de la solution du conflit par les protagonistes eux-mêmes, et, enfin, insister sur le rejet des interférences et ingérences extérieures.

A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères a lancé un appel pour "trouver des approches innovantes pour tenter de mettre fin aux conflits et crises qui emportent des vies innocentes et qui menacent souvent la paix et la stabilité régionale et internationale" en marquant "l'engagement de l'Algérie à poursuivre ses efforts et à investir dans la culture de la paix, du dialogue et de la tolérance, seule voie viable pour un monde plus sur".