A l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant qui coïncide avec le 19 mai de chaque année, l'Organisation nationale des étudiants démocrates (ONED), a donné une conférence hier après-midi au Forum de DK News : Des stylos aux ... armes

Publié par DK NEWS le 20-05-2014, 18h41 | 68

19 mai 1956. Journée de l’étudiant. Journée qui symbolise l’entrée des étudiants musulmans algériens dans la « Révolution ». Les maquis plutôt que les bancs de l’université. Les armes plutôt que les stylos. 

Une sympathique rencontre au forum de DK News. Une conférence animée par de grands militants de la cause nationale.  Des acteurs plus particulièrement.  M. Salah Benkobbi ouvre le feu. Il fut suivi ensuite par M. Saïd Bouhadja.

Si Salah a d’abord situé la démonstration de l’engagement des étudiants dans le mouvement national qui a mené vers l’indépendance nationale. Une prise de conscience matérialisée d’abord  une année plutôt par la décision de création de l’Union générale des étudiants musulmans algériens, décision mise en œuvre le 19 mai 1956. Le mot musulman n’a pas de connotation religieuse mais il est utilisé juste pour distinguer les Algériens d’origine.

Les seuls concernés par la révolution menée sous l’égide du FLN. Dès lors que les élites s’étaient engagées, l’issue de la révolution était connue. Il ne pouvait pas y avoir d’autre alternative à l’indépendance nationale. Les étudiants étaient prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême et nombre d’entre eux avaient payé de leur vie leur engagement. Ils ne pouvaient pas rester en marge de l’engagement de toutes les populations, citadines et rurales. 

Ils avaient démenti comme le disait le président les allégations de ceux qui faisaient circuler des mensonges en disant que les élites instruites allaient se démarquer des populations et marquer leur attachement à la France. Les étudiants n’avaient pas d’intérêts personnels à défendre sauf celui de l’intérêt du peuple qui voulait recouvrer sa dignité en accédant à l’indépendance nationale, quel qu’en soit le prix à payer. Les étudiants avaient rejoint les ouvriers, les paysans, les chômeurs, les hommes et les femmes, ceux qui vivaient en exil…

Le fait que les élites aient décidé de suivre la voie de l’honneur avait beaucoup influencé les opinions publiques nationales et internationales et renforcé les convictions des dirigeants des Etats que l’indépendance nationale allait fatalement être arrachée et que c’était une question de temps.