La prise en charge de la communauté à l'étranger est une responsabilité de l'Etat (gouvernement)

Publié par DK News le 18-02-2019, 18h16 | 7

La déclaration de politique générale du gouvernement, publiée lundi, a insisté sur les responsabilités de l’Etat dans la prise en charge et la protection des droits et des intérêts de la Communauté nationale à l'étranger à la faveur notamment des initiatives et actions des Pouvoirs publics.

La déclaration de politique générale qui sera présentée devant le parlement par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, rappelle que le gouvernement a engagé, depuis l’année dernière, de nouvelles initiatives pour la prise en charge de la Communauté nationale à l’étranger, sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

La Déclaration rappelle, en outre, que la Constitution révisée en 2016 «a été plus explicite que jamais quant aux responsabilités de l’Etat dans la protection des droits et des intérêts de ses ressortissants à l’étranger dans le respect du droit international, ainsi qu’en ce qui concerne le renforcement des liens entre la Communauté algérienne à l’étranger et sa patrie d’origine».

C’est dans ce cadre que s’inscrivent les initiatives et les actions des pouvoirs publics en direction de la communauté nationale à l’étranger.

«C’est ainsi qu’un réseau de 115 Consulats et sections consulaires activent à l’étranger au service de la Communauté nationale, veillant à fournir les prestations requises aux membres de la communauté et, le cas échéant, agissant aussi auprès des autorités des pays hôtes pour apporter l’assistance et la protection consulaires à nos ressortissants», précise le document.

De plus, ajoute le texte, l’introduction des prestations numériques et biométriques «a grandement amélioré les prestations de nos services consulaires au profit de nos ressortissants établis à l’étranger, qu’il s’agisse de l’établissement des documents d’identité (extrait de naissance, passeport, et carte nationale d’identité) ou qu’il s’agisse de l’obtention des documents judiciaires dont le certificat de nationalité et le casier judiciaire».

Aussi, lit-on dans le document, des adaptations ont été introduites dans la législation et la réglementation nationales «au bénéfice de nos ressortissants à l’étranger à l’image de la délivrance de passeports d’urgence en cas de nécessité (15.000 durant ces deux dernières années), ou qu’il s’agisse des rectifications à distance des erreurs dans les actes d’état civil».

Parallèlement, les pouvoirs publics «veillent sans cessent à améliorer les relations entre la communauté nationale à l’étranger et la patrie.

Il en est ainsi dans le domaine de l’encadrement cultuel notamment en France (pays où réside l’essentiel de la communauté nationale), à travers le rôle de la grande mosquée de Paris et à travers l’envoi régulier de groupes d’imams pour assister nos ressortissants dans l’accomplissement de leurs devoirs religieux».

Il en est de même, notamment en France également, en matière d’éducation nationale, «à travers le rôle dévolu à l’école internationale algérienne de Paris, ainsi qu’aux soutiens indirects apportés à l’éducation de nos jeunes enfants par le biais du mouvement associatif».

En outre, et sur instruction du président de la République, ajoute la déclaration, «le Gouvernement a engagé depuis l’année dernière, de nouvelles initiatives en direction de la Communauté nationale à l’étranger».

Il s’agit d’abord, précise-t-on de même source, du projet d’ouverture d’une banque algérienne en France, «un dossier qui progresse auprès des autorités monétaires françaises en vue de l’obtention de leur agrément, et pour lequel, la banque éxtérieure d’Algérie a déjà pris les dispositions requises».

Il s’agit ensuite de la possibilité «offerte à nos compatriotes résidents à l’étranger d’acquérir un logement promotionnel public en Algérie.

«Cette offre a fait l’objet de campagnes d’explication dans les principaux pays de résidence de nos compatriotes.

Elle a reçu un accueil positif et de nombreuses demandes ont déjà été enregistrées», ajoute-t-on.

La déclaration met également en exergue l’occasion offerte aux jeunes de la communauté nationale de bénéficier en Algérie des dispositifs d’appui à la création de la micro entreprise, «une offre qui a été accueillie avec beaucoup d’intérêt, de nombreux dossiers ont même été introduits déjà», affirme-t-on.

Il s’agit enfin, de l’invitation aux membres de la Communauté nationale à l’étranger à venir investir en Algérie avec un traitement équivalent aux nationaux résident dans le pays.

Plusieurs dossiers ont été introduits dans ce cadre auprès de l’ANDI, conclut la déclaration de politique générale du gouvernement.