Préserver l'école des courants politiques relève de la responsabilité de tous

Publié par Dk News le 11-03-2019, 16h26 | 9

La préservation de l'école et sa protection contre les différents courants politiques et idéologiques relève de la "responsabilité de tous", a indiqué lundi à Alger une responsable du ministère de l'Education nationale, appelant à la "vigilance du fait d'une atmosphère délicate prévalant au sein de la société algérienne".

"Il faut préserver l'école des différents courants idéologiques et politiques", a indiqué la directrice centrale de l’évaluation et de la prospective au ministère de l’Education nationale, Samia Mezaib qui s'exprimait à la chaîne 3 de la Radio nationale, soutenant qu'il s'agit d'une "responsabilité morale qui incombe à tous, pas uniquement aux chefs des établissements scolaires, mais à toute la société et la famille".

S'exprimant sur la sortie dimanche des élèves des cycles moyen et secondaire dans la rue pour manifester dans le sillage des marches populaires, Mme Mezaib a qualifié cela de "dangereux car ces lèves sont mineurs et doivent être encadrés".

Affirmant que "les écoles sont ouvertes et que les élèves doivent être à l’intérieur de ces établissements", cette responsable a fait observer qu'"il y a une situation confuse d'où l'obligation de faire montre de vigilance et de protéger l’école".

Par ailleurs, Mme Mezaib a tenu à démentir les rumeurs faisant état du report des examens de fin d'année, affirmant qu'ils se dérouleront aux dates déjà fixées et communiquées par le ministère de l'Education nationale.

De son côté, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit avait qualifié, la veille sur sa page Facebook, la sortie des élèves dans la rue d'acte "dangereux".

"Nous avons tous le devoir moral, l’obligation et la responsabilité de protéger notre école, donc de protéger nos élèves et de protéger nos enfants", a écrit la ministre, soulignant que "c'est parce que l’école est gratuite et obligatoire, qu'elle demeure +l’école du peuple+".

"Préservons-la ensemble de tout acte voulu ou non voulu de la surpolitisation et de l’instrumentalisation", a recommandé la ministre, qui a lancé un appel aux "parents, enseignants, élèves et à tout l’encadrement" de prôner "un seul mot d’ordre, à savoir mettre l’école algérienne au-dessus de toute considération".