Le menu du Sommet arabe extraordinaire devant avoir lieu à Tunis le 31 mars courant sera divers et inclusif en ce sens que tous les dossiers marquant et préoccupant le monde arabe seront abordés, selon le ministre des Affaires étrangères tunisien Khemaies Jhinaoui, cité mercredi l'agence TAP.
«Les réunions ministérielles de la 151ème session ordinaire du conseil ministériel de la Ligue des Etats arabes, tenues le 6 mars au Caire, ont convenu de la préparation de l’ordre du jour des travaux de Sommet Arabe extraordinaire qui se tiendra le 31 mars à Tunis, a indiqué M. Jhinaoui.
Selon le ministre, la cause palestinienne, le développement de la situation en Libye, en Syrie et au Yémen, la lutte contre le terrorisme et les moyens de renforcer la sécurité nationale arabe ont été au programme des travaux de cette session», a-t-il souligné devant les journalistes.
Au sujet de la situation en Libye, au Yémen et en Palestine, il convient de souligner qu'elle est loin d'être au beau fixe dans la mesure où les conflits internes au Yèmen et en Lybie ne font que s'éterniser, tandis qu'en Palestine la répression exercée par l'occupation israélienne est devenue de plus en plus intenable, a-t-on affirmé.
Les assises des ministres ont porté également sur l’impulsion des relations de coopération et de complémentarité économique entre les pays arabes, ainsi que la coopération arabe avec les différents blocs régionaux et internationaux, a noté M. Jhinaoui.
Les sujets urgents pouvant intervenir d'ici-là seront abordés au cours de la réunion préparatoire au niveau des ministres qui se déroulera le 29 mars, a en outre indiqué M. Jhinaoui, «La réunion préparatoire du sommet arabe au niveau des ministres, qui se tiendra le 29 mars à Tunis, décidera de divers sujets d'urgence, notamment la question du retour ou non de la Syrie à la ligue arabe», a ajouté le ministre, précisant que la participation de la Syrie à la ligue arabe ne peut pas être décidé uniquement par la Tunisie.
«Il s’agit d'une décision collective qui devrait être prise par tous les pays arabes», a-t-il précisé.
Le retour de la Syrie à la ligue arabe après une absence de 7 ans en raison de la crise qu'elle a traversée est perçu, pour rappel, différemment par les dirigeants des pays arabes.
«La voix de la Syrie est d'une importance capitale.
Son retour est plus que positif», estiment des dirigeants de pays arabes.
