Santé: Nécessité d'inclure l'oncologie dans le cursus pédagogique du corps paramédical

Publié par Dk News le 17-03-2019, 14h38 | 15

Les spécialistes en oncologie et travailleurs du  corps paramédical activant dans le domaine de lutte contre le cancer ont  plaidé, samedi à Alger, pour inclure  l'oncologie dans le cursus pédagogique  du corps paramédical.

Le chef de Service oncologie au CHU Issad Hassani de Beni Messous à Alger,  a affirmé, en marge des Premières journées d'étude de l'Association  nationale des paramédicaux exerçant aux Centres anti-cancer (CAC), que ce  corps « joue un rôle important dans le chaîne thérapeutique», à travers les  missions qui lui sont confiées, comme l'accueil, la préparation du  traitement chimique, le suivi médical, en coordination avec le médecin.

 Estimant que ce corps est « le maillon le plus proche dans la chaîne  thérapeutique que reçoit le patient», la même responsable a appelé, à  l'occasion, à la nécessité d»inclure l'oncologie dans le cursus pédagogique  du paramédical afin qu'elle soit une spécialité part entière».

 Il a précisé, à ce propos, que la prise en charge paramédicale du cancer  diffère du reste des autres spécialités, déplorant le manque enregistré  dans ce domaine, après la fermeture des écoles de formation pour une durée  de presque sept (7) années et les mises à la retraite collectives, au cours  des dernières années, outre sa migration du secteur public vers le secteur  privé qui lui octroie des avantages.  Qualifiant l'agent paramédical de «colonne vertébrale de la Santé  publique, le vice-président de l'Association algérienne des paramédicaux  exerçant dans le domaine de lutte contre le cancer, Hocine Tamourt, a  affirmé qu'en dépit de la sortie du corps des instituts nationaux et son  obtention d'un diplôme universitaire, ce corps pâtit d'« un grand manque»  en matière de formation continue, car, a-t-il ajouté, ce corps paramédical  est dans l'incapacité de mettre à jour et moderniser ses connaissances,  qu'à travers les médecins avec lesquels il est contact.

 L'Inspecteur pédagogique en formation paramédicale, Youcef Ben Aziz, a  fait part, de son côté, de plus de 30 instituts de formation paramédicale  et de sages-femmes qui ne disposent ni de statuts, ni de plan d'action,  depuis leur création en 2011, et de 24 autres établissements de formation  qui n'ont pas encore été bénéficiaires d'un décret qui autorise leur mise  en service, d'autant plus que 10% de ces établissements ont été  équipés.