Le coordinateur de l'Instance dirigeante du parti du Front de libération nationale (FLN), Mouad Bouchareb a affirmé, mercredi à Alger, que le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika avait dévoilé la feuille de route de transition démocratique, avant l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle qui a été reportée.
"Les choses étaient claires dès le début, le Président Bouteflika avait dévoilé la feuille de route de transition démocratique, avant l'annonce de sa candidature à l'élection présidentielle", a fait savoir M. Bouchareb, lors d'une réunion avec les représentants du parti aux deux chambres du Parlement, tenue au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN).
Les quatre partis de l'alliance présidentielle et d'autres partis de l'opposition "se sont rencontrés et évoqué la candidature du Président Bouteflika à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté, affirmant que "l'opposition a été informée de cette feuille de route et a donné son approbation à son sujet", sans donner d'amples explications.
La position du parti "était claire dès le début et nul ne peut renchérir à cet effet", a déclaré M. Bouchareb, ajoutant "nous n'appartenons pas à ceux qui changent de position".
Evoquant le mouvement populaire, le coordinateur de l'Instance dirigeante du FLN a estimé que l'Algérie "est face à une situation qui doit être traitée dans le cadre d'un consensus national sain et d'une action coordonnée entre toutes les parties, sachant que nous n'avons aucun inconvénient à ce qu'une personnalité précise soit choisie pour assurer la présidence de la conférence nationale inclusive".
"Les Gouvernements disparaissent et les hommes partent, seule l'Algérie reste", a-t-il soutenu, affirmant que "la volonté du peuple ne doit pas être piétinée".
Il a appelé, dans ce sens, à "aller vers ce qui est à même d'unifier les rangs du peuple, notamment les partis, les organisations et les personnalités nationales en vue de concrétiser le projet d'une Algérie nouvelle".
M. Bouchareb a fustigé, dans ce sillage, certains journaux, plumes et chaines de télévision qui "tentent de ternir la réputation du parti", soulignant qu'aucune de ses déclarations ou de celles des militants ou des députés du parti "ne comportaient de propos attentatoires à l'ensemble du peuple algérien".