Les Aurès à travers l’histoire : Les études sur les expressions religieuseset rituels dans la région mises en exergue

Publié par Dknews le 22-03-2019, 14h11 | 12

Les intervenants au 7ème colloque national sur «Les Aurès à travers l’histoire», ont souligné, mercredi à Khenchela, l’importance de mettre en avant, au travers d'oeuvres et de sources archéologiques, les expressions religieuses et rituels dans la région des Aurès.

Selon Souhila Adjout, de l’Institut d’archéologie de l’université d’Alger, les monuments funéraires et religieux de la cité romaine de Timgad montrent que ses habitants vénéraient plusieurs divinités et pratiquaient multiples rites et accordaient une place particulière aux croyances païennes.

Le chercheur Salah-Eddine Belguidoum, de l’université de Sétif, qui a souligné que le site archéologique de Zari, dans la commune de Beidha Bordj (wilaya de Sétif), était «un des points de contrôle et de fiscalité dans le Maghreb antique», a invité le ministère de la Culture à «accorder l’intérêt qui revient à ce site».

De son côté, Khemissa Medour, de l’université 8 mai 1945 de Guelma, a estimé que les études des anthropologues français dans les Aurès qui consacraient la prééminence du phénomène colonial, peuvent constituer pour les chercheurs «ne source d’étude de l’histoire sociale de la région».

«Le concile religieux tenu à Baghaï (Khenchela) en 394 montre clairement que cette cité était opposée à l’occupation romaine et son église catholique est demeurée attachée à cette position pendant un demi-siècle», a indiqué Waïl Mohamed de l’université Ibn Khaldoun de Tiaret.

Ouvert mardi à la salle de conférences de la bibliothèque centrale, ce colloque sera clôturé jeudi par l’adoption et la lecture des recommandations, a indiqué le président du comité d’organisation et directeur du musée national public de Khenchela, Chaâbane Sakaoui.