Culture

Chahid Benzerdjeb, un symbole de la Révolution ayant voué un attachement à la médecine et à la patrie

Publié par Dk News le 10-04-2019, 15h53 | 145
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Le chahid Benaouda Benzerdjeb est un   symbole de la Révolution qui avait consacré sa vie aux malades vouant un   attachement à la médecine et à la patrie, a-t-on souligné, mardi à Ain   Témouchent, lors d’une rencontre commémorant le 63e anniversaire du martyr,   organisée mardi à Ain Temouchent.

Dans une conférence animée pour la circonstance, le Dr. Agha Maaradj a   affirmé, en se référant à des témoignages recueillis auprès de la famille   du chahid à Tlemcen, que Benaouda Benzerdjeb s’était engagé à consacrer sa   vie au chevet des malades dans les douars et villages des régions de Sebdou   et Remchi et à servir la cause nationale.

Abordant le parcours militant et combattant du chahid, le conférencier a   évoqué que «ce vaillant héros de la Révolution avait intégré le mouvement   national dès son jeune âge en adhérant d’abord au Parti du peuple algérien   (PPA), ensuite au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques   (MTLD), avant de prendre part à la glorieuse guerre de libération   nationale. Il tomba au champ d’honneur comme premier chahid médecin.»

Né en 1921 à Tlemcen, Benaouda Benzerdjeb a décroché le baccalauréat en   1941 pour poursuivre des études supérieures en médecine en France où il   forgea son patriotisme et participa à la création d’une première   association des étudiants algériens.

De retour au pays, il ouvrit un cabinet médical à Tlemcen en 1948 et fut   surnommé «le médecin des pauvres». Il contribua également à la création du   Front de libération nationale (FLN) et de cellules secrètes dans sa ville.  Après le déclenchement de la Révolution de novembre, Benzedjreb se   déplaçait la nuit pour soigner les moudjahidine blessés.

En 1956, il se fit confier la mission d’acquérir une imprimante au profit   de la Révolution qu’il paya de son propre argent. Mais une fois son   activité démasquée par l’administration coloniale, il fut arrêté, torturé   et exécuté le 16 janvier 1956.

Au cours de cette rencontre commémorative, organisée par la Direction des   moudjahidine de la wilaya d’Ain Temouchent à l’hôpital Dr. Benzerdjeb en   présence de membres de la famille révolutionnaire et d’élèves paramédicaux,   le directeur local des moudjahidine, Mohamed-Cherif Kaddour, a déclaré que   cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités visant à faire   connaître davantage les symboles de la glorieuse Révolution, les chouhada,   les moudjahidine et leur lutte pour l’indépendance du pays.

Pour sa part, le directeur de l’hôpital Dr. Benzerdjeb d’Ain Temouchent,   Abdelhamid Zerdaoui, a souligné, en substance, que cette rencontre a été   riche en enseignement pour les stagiaires du paramédical et le personnel de   l’établissement.

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