Les cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont progressé de 2,08 dollars en mars, soutenu par les efforts des pays producteurs Opep/non Opep visant à limiter la production pétrolière afin de stabiliser le marché.
Selon les chiffres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dans son rapport mensuel publié mercredi, la moyenne mensuelle des prix du Sahara Blend s'est établi à 66,38 dollars le baril en mars contre 64,30 dollars un mois auparavant. Le prix du Sahara Blend est établi en fonction des cours du Brent, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs. La hausse du brut algérien intervient dans un contexte de rebond général des prix au marché pétrolier mondial, qui ont atteint leur plus haut niveau depuis octobre dernier, «malgré les incertitudes concernant les perspectives d'offre de plusieurs régions», note l'Organisation dans son rapport. L'Opep explique cette tendance par «le renforcement des fondamentaux du marché pétrolier et de l'amélioration du sentiment du marché, soutenu par l'engagement de l'Opep et de ses partenaires non Opep». Le rapport de l'Opep indique, par ailleurs, que la production de l'Algérie en mars dernier a atteint 1,023 million de barils par jour (Mbj), soit en léger repli de 2.000 barils par jour comparativement à la production moyenne de février (1,025 Mbj). Globalement, les pays de l'organisation ont produit 30,022 Mbj en mars, contre 30,557 Mbj en janvier, selon des sources secondaires. L'organisation a ainsi vu sa production diminuer de près de 534.000 barils/jour, en raison notamment d'une forte baisse en Arabie Saoudite, Venezuela et Irak.
La moyenne du prix du panier de l'Opep a connu une hausse de 2,54 dollars en mars comparativement à celle de février, pour atteindre 66,37 dollars le baril.