Rage : L'Algérie n'est pas concernée par le vaccin falsifié signalé par l'OMS

Publié par Dk News le 10-04-2019, 18h45 | 8

Le Directeur de la prévention et de la promotion   de la santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme   hospitalière, Dr. Djamel Fourar a affirmé, mercredi à Alger, que l'Algérie   «n'est pas concernée par le vaccin antirabique falsifié, produit aux   Philippines, signalé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)».

  Le Dr. Fourar a précisé à l'APS que la mise en garde adressée par l'OMS   concernant le vaccin cellulaire antirabique falsifié, produit aux   Philippines, «ne concerne pas l'Algérie qui importe son vaccin d'un autre   pays où toutes les normes de fabrication sont respectées, en sus d'une   partie importante de ce vaccin produite à l'Institut Pasteur dans le pays»,   soulignant que le vaccin importé est sûr et contrôlé au niveau des   laboratoires nationaux.  Il a rassuré, à ce propos, tous les utilisateurs du vaccin antirabique   importé, indiquant que ce dernier est soumis au contrôle «stricte» de    l'Institut Pasteur, avant d'être administré aux citoyens.   Il existe deux types de vaccin antirabique utilisés en Algérie: le premier   est cellulaire importé de l'étranger et le second inactivé et lyophilisé   (issu de souriceaux), produit localement par l'institut Pasteur.  Le même responsable a rappelé, à cette occasion, que la rage causait le   décès de 20 personnes/an et que plusieurs secteurs sont concernés par la   lutte contre cette zoonose, tels que le ministère de l'Agriculture, du   développement rural et de la pêche, celui de l'Intérieur, des collectivités   locales et de l'aménagement du territoire et celui de la Santé.  Dans ce cadre, M. Fourar a évoqué l'arrêté ministériel de 2015 qui fixe   distinctement la responsabilité de chaque secteur afin d'£uvrer ensemble à   l'éradication de cette zoonose virale en Algérie, appelant, d'autre part,   les éleveurs d'animaux domestiques et les agriculteurs à l'impératif de   vacciner ces animaux et de multiplier les fourrières animales et le   ramassage des animaux errants, principaux vecteurs de cette maladie.  Le ministère de la Santé prend en charge annuellement 120.000 cas de   morsures causées par les chats et les chiens, qui provoquent 20 décès/an   dont la majorité des enfants.