Pétrole: Le panier de l'Opep recule à 70,21 dollars le baril

Publié par Dknews le 16-04-2019, 17h52 | 5

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a reculé, lundi à 70,21 dollars le baril, contre 70,44 dollars, la veille, a indiqué mardi l'Organisation pétrolière sur son site web.

 Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).

 Lundi, les cours du pétrole reculaient en cours d'échanges européens, les investisseurs décidant d'encaisser quelques bénéfices après plusieurs semaines consécutives de hausse.

 Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait cet après-midi 71,21 dollars à Londres, en baisse de 34 cents par rapport à la clôture de vendredi.

 A New York, le baril de WTI pour le contrat de mai cédait 32 cents à 63,57 dollars.

 La semaine précédente, le Brent avait gagné 1,7% pour sa troisième hausse hebdomadaire consécutive (+1,3% pour le WTI, qui a connu six semaines consécutives de gains).

Cette baisse est donc «naturelle», selon les analystes.

 Par ailleurs, le nombre de puits actifs a augmenté aux Etats-Unis la semaine dernière, selon les données publiées vendredi soir par l'entreprise de services pétroliers Baker Hughes (+2 à 833 puits actifs).

 Alors que l'industrie américaine avait ralenti la cadence face à la fonte des prix fin 2018, les forages américains avaient atteint un niveau très bas fin mars, trois mois après que les prix eurent commencé à rebondir, notent encore les analystes.

 Etant donné le délai de réaction des entreprises aux variations de prix, la hausse soutenue des cours suggère que la production américaine va encore augmenter, ont-ils ajouté.

 «Ceci dit, cela ne devrait pas empêcher le marché de connaître un déficit de l'offre tant que l'Opep continue de limiter volontairement ses extractions et que divers producteurs connaissent des perturbations involontaires», ont-ils complété.

 L'Organisation et ses partenaires, à leur tête la Russie réduisent leur production de 1,2 million de bpj à compter du 1er janvier 2019 pour six mois.

 L’accord de réduction de la production pourrait être renouvelé lors de la prochaine réunion officielle de l'Opep, les 25 et 26 juin à Vienne.