Imposantes marches pour le 9e vendredi revendiquant le départ des symboles du système

Publié par Dknews le 19-04-2019, 16h51 | 26

Les marches populaires imposantes, revendiquant un "changement radical" et le départ de "tous les symboles du système", se sont poursuivies à Alger et dans les autres wilayas du pays, pour le neuvième vendredi consécutif, ont constaté des journalistes de l'APS.

A Alger, dès les premières lueurs du jour, les premiers groupes des manifestants ont commencé à affluer vers l'esplanade de la Grande poste et la Place Maurice Audin, lieux privilégiés de regroupement des manifestants depuis les premières marches du 22 février dernier, après avoir sillonné les principales artères de la capitale, dans un climat serein et pacifique.

Pour ce vendredi, le tunnel de la faculté, ayant connu la semaine passée des incidents entre manifestants et forces de l'ordre, a été fermé dans les deux sens, par mesure sécuritaire conservatoire.

Drapés de l'emblème national ou écharpes aux couleurs nationales autour du cou ou sur la tête, les manifestants scandaient des slogans appelant au départ des personnalités politiques encore aux commandes du pays, citant notamment le Premier ministre, Noureddine Bedoui ou encore le Chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah.

Parmi les nouvelles revendications des manifestants, "l'ouverture des dossiers de corruption par la justice et la dilapidation des deniers publics".

Ils ont également scandé des slogans exprimant leur attachement à l'unité nationale et réaffirmant que "la souveraineté appartient exclusivement au peuple". Ils ont également rendu hommage à l'Armée nationale populaire (ANP), tout en entonnant comme à l'accoutumée "djeich-chaâb khaoua khaoua"

(Armée et peuple sont frères), en présence d'un dispositif sécuritaire renforcé pour la circonstance.

"Le peuple refuse Bensalah, Bedoui et tout système", "Nous voulons des élections libres et transparentes après le départ du système", "Le seul guide de l'Algérie c'est le peuple",  pouvait-on lire sur les banderoles et les pancartes, revendiquant aussi une période de transition.

Les mêmes revendications et les mêmes slogans ont été formulées dans les autres régions du pays.