Les services de la gendarmerie nationale ont saisi 14 quintaux de viandes rouges avariés et 20 quintaux de carcasses de viandes blanches impropres à la consommation dans deux opérations distinctes, a-t-on appris dimanche du groupement territorial de ce corps constitué.
La première opération a été effectuée à la cité Bouaguel 3,au chef lieu de wilaya sur la base d’informations parvenues à la brigade de la gendarmerie nationale de Batna indiquant une activité illicite de conservation de viandes rouges et de fabrication des saucisses (merguez) dans un local fermé, a expliqué la même source.
Après le parachèvement des procédures judicaires et sécuritaires nécessaires, la perquisition du local des deux (2) suspects, (H,I) et (M,H), en présence du directeur de la prévention et de la promotion de l’environnement de la commune de Batna et des représentants de la direction du commerce, a permis de découvrir une quantité de viande rouge destinée à la fabrication des saucisses (merguez) ainsi que d’autres quantités conservées dans de grands frigos, selon la même source. L’analyse d’ échantillons des viandes saisies a révèle que ces aliments étaient impropre à la consommation, a-t-on souligné indiquant que la perquisition du local a permis la saisie également de sommes d’argent, revenus de cette activité illicite ainsi que du matériel utilisés dans la fabrication des saucisses. Les suspects ont été entendus au cours d’un procès officiel, en attendant de les présenter devant le tribunal tandis que la viande saisie a été détruite, selon la même source.
La même source a indiqué que la saisie de vingt (20) quintaux de carcasses de viandes blanches a eu lieu lors d’une deuxième opération effectuée par la brigade de la Gendarmerie nationale de la commune de Fesdis, lors d’un point de contrôle sécuritaire sur la route nationale (RN) 3.
La marchandise, transportée dans un camion vers Alger, a été achetée, selon le suspect, dans un des abattoirs de la ville de Batna, précisé les services de la Gendarmerie.
Les résultats de l’analyse de cette viande ont relevé que l’aliment, détruit par la suite, était impropre à la consommation.