La ministre de la Culture, Meriem Merdaci : «Le dialogue interreligieux, moyen approprié pour revitaliser la cohésion nationale»

Publié par Dk News le 03-05-2019, 15h10 | 27

La ministre de la Culture, Meriem Merdaci, a estimé jeudi à Bakou que l'institution du dialogue interreligieux et interculturel est le «moyen approprié pour revitaliser la cohésion nationale», affirmant que l'Algérie «continue à lutter contre l'idéologie du rejet et de l'intolérance».

S'exprimant devant le 5e Forum mondial sur le dialogue interculturel qui se poursuit jusqu'à vendredi dans la capitale azérie, la ministre a expliqué que le rejet de l'extrémisme violent, de la radicalisation et de l'idéologie de l'exclusion était le «fruit d'une expérience qui a fait prendre conscience au peuple algérien l'importance de saisir les enjeux et les défis de la paix et de la stabilité (...)».

L'Algérie, a-t-elle dit, «partage» l'initiative du gouvernement de l'Azerbaïdjan qui abrite ce forum placé sous le thème cette année « Construire le dialogue dans l'action contre la discrimination, l'inégalité et les conflits violents».

Meriem Merdaci  qui appelle à consolider l’ «approche universelle» de respect des cultures et des traditions populaires, a affirmé que «la coexistence pacifique et la promotion d'un environnement propice au développement participent de la convergence civilisationnelle et du partage des traditions.

Mettant en exergue l'importance du dialogue qui nourrit le progrès et favorise stabilité et l'entente mutuelle entre les Etats, la ministre a soutenu que la culture du dialogue était un «préalable» à la tolérance et au respect mutuel pour «lutter contre la xénophobie, le racisme et l'antisémitisme».

La culture de la paix, le dialogue des civilisations et le respect de la volonté des peuples , a-t-elle poursuivi, tiennent de la nature de la volonté de redressement pour bâtir un «ordre nouveau» basé sur le partage et l'égalité ainsi que le «droit des peuples à construire leur avenir et choisir leur destinée dans le respect et la tolérance».

«Le discours de la violence est le pendant de la confrontation entre les cultures et un outil de perversion des valeurs humaines», a relevé la ministre de la Culture qui souligne que la «réconciliation consacre la primauté de la communauté et la protection du citoyen». Organisé en partenariat avec l'Unesco, l'Alliance des civilisations des Nations unies et l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et le culture (Isesco), le 5e Forum mondial sur le dialogue interculturel se veut une plate-forme de proposition d'actions en faveur de la diversité, du dialogue et de l'entente mutuelle ouverte à la société civile, aux décideurs et aux  organisations intergouvernementales.