Les prix des fruits et légumes dans les marchés d'Ain Defla: «Des prix d'enfer dans un mois de la Rahma»

Publié par salim ben le 14-05-2019, 14h06 | 37

Les prix des fruits et légumes dans nos marchés demeurent toujours élevés, et ce, après neuf jours depuis le début du Ramadan, malgré les promesses du ministre du commerce et les associations des commerçants et de protection du consommateur a travers le pays.

Pourtant avant le mois sacré, plusieurs associations des commerçants et responsables du commerce dans la wilaya d'Ain Defla et Chlef avaient rassuré que les prix allaient connaître une baisse sensible dans un délai très court.

Alors la réalité n'est plus la même.

Au marché de la ville de Khemis Miliana, El Attaf, Djendel, El Abadia dans la wilaya d'Ain Defla, ainsi que ceux de la wilaya de Chlef, certains produits sont, d'ailleurs, toujours si chers que rares sont les clients qui osent s'y approcher.

« Pour certains produits c'est l'enfer tout court ajoute un client » « notamment les oignons, la tomate, le poivron et le concombre et le citron » les prix des fruits affichés dans ces marchés restent très élevés à la normale, obligeant les ménages à acheter le strict minimum pour leurs besoin.

Le prix de la laitue est a 80 DA le kg. La pomme de terre a augmenté de 10 DA pour atteindre 50 DA le kilo.

Idem pour l'oignon qui est vendu à 100 Da, alors qu'il était cédé, avant ramadan, à 50 DA. Les produits qui ont, cependant, dérogé à cette tendance haussières sont entre autres la tomate affichée à 140 DA, la courgette a100 DA, la carotte 50 DA et le fenouil a 100 DA. Seul le prix de la betterave qui reste stable, à 50 DA le kilo. Du côté des fruits, le constat est beaucoup moins encourageant. Les prix sont toujours hors de portée des ménages. La pomme locale est, ainsi, affichée à 300 DA et celle de l'importation a 600 DA, les bananes à 320, la fraise, fruit de saison, est négociée à 250 DA.

Les dattes entre 450 DA et 800, selon la qualité du produit, soit le même prix qu'il ya une semaine.

Pour les viandes, les prix continuent de grimper. Le poulet évidé est affiché à 320 DA le kg, la viande bovine locale est à 1.500 DA.

La viande ovine qui était à 1.300 DA la semaine dernière a grimpé, cette semaine pour atteindre la barre des 1.400 DA. S'approchant des commerçants afin d'avoir des explications plus détaillées concernant ces prix, un vieux derrière le comptoir, nous explique que c'est le marché du gros qui est défaillant, et que les détaillants subissent les conséquences de la spéculation qui se passe dans ces marchés. Un jeune commerçant juste en face, qui essaye de vendre les quelques kilogrammes de légumes qu'ils lui restent sur son étagère, a pointé du doigt l'anarchie que connaissent les marchés de gros et même du détail.

Selon lui, « cette anarchie échappe à tout contrôle, du coup, c'est la loi de la mafia qui s'impose dans l'informel». La même personne a suggéré l'ouverture davantage de marchés et l'instauration d'un contrôlé plus stricte sur les circuits de distributions.

Dans tout cela c'est toujours les citoyens qui encaissent, notamment les familles de la bourse moyenne qui essayent de sortir sain et sauf durant ce mois de la Rahma.

Pour les familles pauvres, la majorité côtoient les restos à cœur qui distribuent chaque jour plus de 40000 repas dans la wilaya d'Ain Defla.

Les prix des fruits et légumes dans les marchés d'Ain Defla: «Des prix d'enfer dans un mois de la Rahma»

Les prix des fruits et légumes dans nos marchés demeurent toujours élevés, et ce, après neuf jours depuis le début du Ramadan, malgré les promesses du ministre du commerce et les associations des commerçants et de protection du consommateur a travers le pays.

Pourtant avant le mois sacré, plusieurs associations des commerçants et responsables du commerce dans la wilaya d'Ain Defla et Chlef avaient rassuré que les prix allaient connaître une baisse sensible dans un délai très court.

Alors la réalité n'est plus la même.

Au marché de la ville de Khemis Miliana, El Attaf, Djendel, El Abadia dans la wilaya d'Ain Defla, ainsi que ceux de la wilaya de Chlef, certains produits sont, d'ailleurs, toujours si chers que rares sont les clients qui osent s'y approcher.

« Pour certains produits c'est l'enfer tout court ajoute un client » « notamment les oignons, la tomate, le poivron et le concombre et le citron » les prix des fruits affichés dans ces marchés restent très élevés à la normale, obligeant les ménages à acheter le strict minimum pour leurs besoin.

Le prix de la laitue est a 80 DA le kg. La pomme de terre a augmenté de 10 DA pour atteindre 50 DA le kilo.

Idem pour l'oignon qui est vendu à 100 Da, alors qu'il était cédé, avant ramadan, à 50 DA. Les produits qui ont, cependant, dérogé à cette tendance haussières sont entre autres la tomate affichée à 140 DA, la courgette a100 DA, la carotte 50 DA et le fenouil a 100 DA. Seul le prix de la betterave qui reste stable, à 50 DA le kilo. Du côté des fruits, le constat est beaucoup moins encourageant. Les prix sont toujours hors de portée des ménages. La pomme locale est, ainsi, affichée à 300 DA et celle de l'importation a 600 DA, les bananes à 320, la fraise, fruit de saison, est négociée à 250 DA.

Les dattes entre 450 DA et 800, selon la qualité du produit, soit le même prix qu'il ya une semaine.

Pour les viandes, les prix continuent de grimper. Le poulet évidé est affiché à 320 DA le kg, la viande bovine locale est à 1.500 DA.

La viande ovine qui était à 1.300 DA la semaine dernière a grimpé, cette semaine pour atteindre la barre des 1.400 DA. S'approchant des commerçants afin d'avoir des explications plus détaillées concernant ces prix, un vieux derrière le comptoir, nous explique que c'est le marché du gros qui est défaillant, et que les détaillants subissent les conséquences de la spéculation qui se passe dans ces marchés. Un jeune commerçant juste en face, qui essaye de vendre les quelques kilogrammes de légumes qu'ils lui restent sur son étagère, a pointé du doigt l'anarchie que connaissent les marchés de gros et même du détail.

Selon lui, « cette anarchie échappe à tout contrôle, du coup, c'est la loi de la mafia qui s'impose dans l'informel». La même personne a suggéré l'ouverture davantage de marchés et l'instauration d'un contrôlé plus stricte sur les circuits de distributions.

Dans tout cela c'est toujours les citoyens qui encaissent, notamment les familles de la bourse moyenne qui essayent de sortir sain et sauf durant ce mois de la Rahma.

Pour les familles pauvres, la majorité côtoient les restos à cœur qui distribuent chaque jour plus de 40000 repas dans la wilaya d'Ain Defla.