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Marches des étudiants à travers les wilayas pour le départ des symboles du système

Publié par Dknews le 21-05-2019, 18h14 | 11
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Des centaines d'étudiants des différentes wilayas du pays ont pris part mardi à leur 13ème marche hebdomadaire pacifique pour réitérer les revendications du Hirak exigeant le départ de "tous les symboles du système", "une justice juste et libre", le "rejet de l'élection présidentielle, le 4 juillet" et la "poursuite de la lutte contre la corruption", ont constaté les correspondants de l'APS.

Dans les universités dans l'Est algérien, des centaines d’étudiants ont manifesté pacifiquement pour réclamer, encore une fois, le "départ de tous les symboles du système", pour le "changement profond" et affirmer la "poursuite du Hirak" entamé le 22 février jusqu’à satisfaction de toutes ses revendications.

Les étudiants des trois universités de Constantine "Frères Mentouri", "Abdelhamid Mehri" et "Salah Boubnider" ont marché dans les principales avenues du centre-ville arborant le drapeau national et répétant des slogans opposés à l’organisation de l'élection présidentielle du 4 juillet.

Des étudiants et enseignants des universités "Hadj Lakhdar" et "Mostefa Benboulaïd" de Batna ont organisé un rassemblement, dans le calme et la sérénité, devant le campus Abrouk Madani du centre-ville, hissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Silmia, silmia" (pacifique, pacifique), "Algérie, une et unifiée" et "non au contournement des revendications du Hirak".

Dans l'Ouest du pays, les étudiants de plusieurs universités ont, pour leur part, affiché leur détermination à poursuivre leur mouvement jusqu'au départ des "symboles du système" et à "rejeter l'élection présidentielle du 4 juillet".

A Oran, des dizaines d’étudiants de plusieurs universités ont organisé une marche pacifique à partir de la place du 1er novembre 1954 jusqu’au siège de la wilaya, traversant les principales artères du centre-ville, scandant des slogans appelant au départ de "tous les symboles du régime", à "la poursuite de la lutte contre la corruption", mais aussi crié leur "refus du scrutin du 4 juillet prochain". D’autres slogans ont été répétés comme "Djeich, chaab, khawa khawa" (Armée et peuple, frères), ou encore "système dégage".

A Tlemcen, les étudiants de l’Université "Abou Bakr Belkaid" ont marché pour appuyer les revendications du Hirak populaire. Les étudiants ont pris le départ de la faculté de médecine vers le siège de la wilaya, répétant les mêmes slogans du Hirak. La marche, bien organisée, s’est déroulée dans le calme, les étudiants brandissant le drapeau national et des banderoles sur lesquelles il est écrit : "Pour une justice juste et libre", "Silmia, silmia", "Non à l'élection du 4 juillet", entre autres.

A Mostaganem, étudiants et professeurs de l’université Abdelhamid Ben Badis ont organisé d'abord un rassemblement au sein de leur campus, avant que la marche ne s’ébranle vers la rue Mohamed Khemisti pour un autre rassemblement, à la place de l’indépendance. Les protestataires ont répété les mêmes slogans et renouvelé les revendications exigeant le départ des symboles du système et le refus de l'élection présidentielle.

De leur côté, les étudiants de Nâama ont organisé un rassemblement au niveau de la place de l’indépendance, près du centre universitaire. Quelques banderoles ont été brandies, sur lesquelles on pouvait lire "les étudiants refusent l'élection présidentielle", "départ des symboles du système", "la parole au peuple" et "le respect des libertés".

A Saïda et Ain Témouchent, les étudiants des centres universitaires "Moulay Tahar" et "Belhadj Bouchaïb", respectivement, ont battu le pavé pour revendiquer, entre autres, "l’annulation du rendez-vous du 4 juillet prochain". Ils ont répété à l’unisson "Nous sommes des étudiants libres", "Nous sommes le peuple, nous choisirons notre destin", "Nous marcherons jusqu’à l’avènement du changement" ou encore "les étudiants conscients rejettent le système". Comme ils ont appelé à des poursuites judiciaires de tous les auteurs d’actes de corruption et de dilapidation des deniers publics.

Dans l'Est du pays, des centaines d'avocats, de médecins et de personnel paramédical, ainsi que des étudiants ont marché pour réclamer "le changement radical du système" et "l’édification d'un Etat de droit".

Répondant à l'appel de l'Ordre local des avocats et des différentes organisations du corps de la santé de la wilaya, les manifestants, à Tizi-Ouzou, ont sillonné les principales artères de la ville, en scandant des slogans réclamant le "changement radical du système" et "une période de transition pour l'édification d'un Etat de droit" qui consacrera "la primauté du civil sur le militaire, qui est un principe universel de la Démocratie".

Ils ont également exprimé leur rejet de l'élection présidentielle du 04 juillet prochain.

De leur côté, des centaines d'étudiants de l'Université Mouloud Mammeri (UMMTO) ont organisé une marche pacifique  réitérant les revendications soulevées depuis le début de la dynamique populaire. 

A Bouira, des dizaines d’étudiants de l’université "Akli Mohand Ouhladj" ont pris part à une marche pacifique pour réitérer leur rejet de la prochaine élection présidentielle prévue le 4 juillet, tandis que plusieurs avocats de la wilaya ont observé un sit-in devant le siège de la Cour de justice de la ville pour réitérer leur soutien aux revendications légitimes du Hirak.

Brandissant des banderoles et des pancartes, les manifestants scandaient des slogans hostiles au pouvoir et réclamant le départ de toutes les anciennes figures du système, avant de se disperser une heure plus tard dans le calme.

Dans le Sud du pays, hormis une marche pacifique et un sit-in d’un petit groupe d’étudiants à Ouargla dans le cadre du mouvement populaire (Hirak) pour le changement politique radical, aucun mouvement de protestation n’a été enregistré.

Une rencontre scientifique a été organisée par contre en plein air par un groupe d’enseignants au niveau du pôle universitaire-2 d’Ouargla, dans le cadre de rencontres pour l’accompagnement du mouvement populaire, à l’initiative de l’antenne locale du Conseil national de l’enseignement supérieur (CNES).

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