L'ambassadrice conseillère juridique de l’Union Africaine (UA), Mme Namira Najm, a lancé un appel à toutes les parties libyennes pour la reprise du dialogue pour «mettre fin au conflit en Libye le plus tôt possible et le retour à la stabilité».
A propos de la situation qui prévaut en Libye, l’Ambassadrice a soutenu, lors d’une conférence de presse animée jeudi soir à Alger, qu'elle suit «de près la situation actuelle avec l’espoir de mettre fin à ce conflit le plus tôt possible et le retour à la stabilité».
«Nous appelons toutes les parties libyennes au dialogue et mettre fin à ce conflit et nous faisons appel à l’ONU et les pays membres d’adopter un seul et même discours afin de trouver une solution pacifique à cette crise», a-t-elle martelé.
Elle a également, par la même occasion, exhorté la communauté internationale à s’unir à l’égard de cette crise politique car estime-t-elle ceci peut «créer des divisions sur le terrain». Depuis le 4 avril, le général à la retraite Khalifa Haftar mène une offensive sur Tripoli et contre le Gouvernement d'entente nationale (GNA) reconnu par la communauté internationale et dirigé par Fayez al-Sarraj.
Cette offensive a fait plus de 510 morts et 2.467 blessés, selon le dernier bilan jeudi de l'Organisation mondiale de la santé.
Mme Nejm a rappelé que les initiatives de l’UA se concentrent sur «l’arrêt de son des armes» et espère un cessez-le-feu rapide, tout en appelant les pays voisins de la Libye à jouer un rôle positif et soutenir toutes les man£uvres entreprises dans le cadre de l’UA et l’Onu ou autres.
Selon la diplomate, les mécanismes de l’UA dans la résolution du conflit libyen se déclinent dans le soutien du dialogue entre les belligérants mais aussi à l’échelle du Conseil de sécurité où des décisions importantes doivent être prises allant jusqu’aux sanctions.
Interrogée sur les principaux thèmes abordés lors du prochain Sommet de l’UA au Niger, la diplomate a assuré que ce dernier a un rôle important dans le soutien des initiatives de lutte contre le terrorisme et l’instauration de la paix et la sécurité sur le continent africain.
A une question sur le Sahara occidental suite à la démission de l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU Horst Kohler, l’ambassadrice a regretté cette décision, espérant que le motif de démission servira pour revenir à l’étape de négociations sous l’égide de l’Onu dans le but de trouver une solution à ce conflit qui a trop duré.