Monde

Nicaragua: L'opposition maintient une marche interdite par la police

Publié par Dk News le 26-05-2019, 16h19 | 10
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La police nicaraguayenne a interdit samedi une marche annoncée pour dimanche à Managua afin de réclamer la libération d'opposants détenus, mais l'opposition a déclaré qu'elle maintenait son appel à défiler, selon des médias locaux.

La police a déclaré dans un communiqué qu'elle interdisait le rassemblement parce que la demande d'autorisation avait été présentée par «des personnes non identifiées», alors que la loi oblige les organisateurs à s'identifier et à annoncer à la police le parcours prévu pour la manifestation. Au contraire, la coalition d'opposition Unité nationale Bleu et Blanc (UNAB) a affirmé dans un communiqué qu'elle s'était conformée dans sa demande à «toutes les conditions prévues par la loi», dont l'identification des responsables. «Conformément aux droits constitutionnels que nous avons, nous réitérons la convocation de défiler dimanche», a déclaré l'UNAB.

Dans le cadre d'accords qu'il a signés en mars avec l'opposition, le gouvernement du président Daniel Ortega s'est engagé à rétablir divers droits qu'il avait supprimés en raison de la crise politique que vit le Nicaragua depuis une vague de manifestations contre M. Ortega qui a débuté en avril 2018.

Parmi les droits qui doivent ainsi être rétablis figure celui de manifester, mais la police n'a pas permis jusqu'à présent que l'opposition retourne dans la rue.

Les accords prévoient aussi la libération des personnes arrêtées pendant les manifestations de 2018, le 18 juin au plus tard.

L'opposition est sceptique sur la volonté du gouvernement d'appliquer ces accords et réclame une accélération du processus. Sur les quelque 800 manifestants arrêtés selon l'opposition, 336 ont été assignés à résidence au cours des trois derniers mois, mais les procédures entamées contre eux se poursuivent et ils sont sous surveillance policière.

La répression menée par les autorités contre les manifestations anti-Ortega a fait 325 morts et entraîné le départ en exil de 62.000 personnes, selon des groupes de défense des droits de l'Homme.

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