L'ANR appelle à un dialogue consensuel pour l'installation de la commission nationale de préparation des élections

Publié par Dknews le 28-05-2019, 16h29 | 8

Le Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a appelé lundi à Alger à l'ouverture "immédiate" d'un dialogue consensuel pour l'installation de la commission nationale de préparation des élections, exigeant "de faire preuve de responsabilité et d'éviter les revendications rédhibitoires".

Lors d'une conférence de presse, M. Sahli a fait savoir que la décision relative à la suspension de la participation de son parti à l'élection présidentielle du 4 juillet était due à la nécessité de réunir une série de conditions pour assurer l'aboutissement de la période transitoire, dont l'accompagnement de la solution constitutionnelle par des mesures politiques afin de prendre en charge les revendications raisonnables du mouvement populaire, rassurer l'opinion publique et rétablir la confiance entre le pouvoir et le peuple".

Parmi ces mesures importantes, le SG de l'ANR a cité "l'ouverture immédiate d'un dialogue consensuel pour l'installation de la commission nationale de préparation des élections", exigeant "des concessions communes par l'ensemble des partis, de faire preuve de responsabilité et de renoncer aux revendications rédhibitoires afin de réaliser l'objectif suprême, à savoir, redonner la parole aux peuple, étant souverain, pour choisir son prochain président, et ce dans le cadre d'élections régulières et transparentes".

Il a réitéré, dans ce sens, l'appel à tous les partis politiques afin de "mettre l'intérêt du pays au dessus de toute autre considération et faire des concessions communes à travers le recours à un dialogue rapide et sans exclusion aucune pourvoyant l'installation d'une instance nationale indépendante pour l'organisation des élections".

"Je ne vois aucun inconvénient quant au départ de Noureddine Bedoui (Premier ministre) et de Mouad Bouachreb (président de l'Assemblée populaire national), en cette conjoncture, d'autant que cette démarche ne pose aucun problème d'ordre constitutionnel", a-t-il indiqué, soulignant, toutefois, "la nécessité de maintenir M. Abdelkader Bensalah au poste de Chef de l'Etat", car, a-t-il expliqué, "le moment n'est pas opportun pour son départ".