Santé

Qu'est-ce que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens ?

Publié par Dk News le 01-06-2019, 15h21 | 35
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Suite à une agression de l'organisme, notre corps peut avoir besoin d'anti-inflammatoire pour l'aider à la combattre. Mais ils peuvent avoir des effets secondaires gênants.

Avec les anti-inflammatoires stéroïdiens (ou glucocorticoïdes, des dérivés de cortisone), les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) constituent la grande famille des médicaments anti-inflammatoires.

Comme leur nom l'indique, ils aident à combattre l'inflammation, processus de défense de l'organisme contre une agression. Ils sont utilisés en tant qu'antalgique (pour soulager diverses douleurs) et/ou antipyrétique (en cas de fièvre), et en doses plus élevées en tant qu'anti-inflammatoire (pour les inflammations d'origines rhumatismales et ostéo-articulaires).

On distingue deux types d'AINS :

Les dérivés de l'acide propionique qui agissent en inhibant la synthèse des prostaglandines, les substances responsables de l'inflammation.

L'ibuprofène (Advil® 200 mg, Antarène® 200 mg) et le kétoprofène (Toprec®), disponibles sans ordonnance, font partie de cette famille. L'acide acétylsalicylique, plus connu sous le nom d'aspirine, partage le même mode d'action (inhibition de la synthèse des prostaglandines) mais se distingue des autres AINS par un effet indésirable particulier, le syndrome de Reye (une atteinte du foie et du cerveau rare mais grave, qui atteint surtout les enfants).

Pourquoi dit-on de s'en méfier ?

Dans la mesure où ils aident à lutter contre la douleur et la fièvre, les deux motifs d'automédication les plus courants, on recourt souvent aux AINS. Trop souvent, si l'on en juge les différents risques que cette classe de médicament présente. On connaît bien leurs risques digestifs : « Les AINS sont agressifs pour les parois de l'estomac, explique le Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue clinicien ; d'une part parce qu'ils sont acides, d'autre part parce qu'ils inhibent les prostaglandines, dont certaines ont pour action de protéger le tube digestif. « Avec pour conséquence des effets indésirables digestifs plus ou moins graves tels que nausées, brûlures d'estomac, ulcère, voire hémorragie du tube digestif, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Un risque d'insuffisance rénale

Moins connus sont les risques au niveau des reins : dans certains cas rares mais graves, les AINS peuvent entraîner une insuffisance rénale. Ils présentent de nombreuses interactions médicamenteuses : ils diminuent l'activité de certains médicaments (diurétiques, antihypertenseurs, médicaments de l'insuffisance cardiaque) tandis qu'ils augmentent l'action d'autres (antidiabétiques, anticoagulants). Chez la femme enceinte enfin, « tous les AINS peuvent provoquer une toxicité fœtale et/ou néonatale cardiaque et/ou rénale, parfois irréversible, voire fatale, en particulier à partir du début du 6e mois de grossesse. «, rappelle le CRAT (Centre de référence sur les agents tératogènes). Aussi en dépit de leur image faussement rassurante, les AINS sont loin d'être des médicaments anodins...

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