Santé

Cancer de l'ovaire : la stigmatisation des troubles gynécologiques empêche les femmes d'en parler à leur médecin

Publié par Dk News le 08-06-2019, 17h31 | 14
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Les femmes hésitent à aller chez le médecin pour les troubles gynécologiques parce qu'elles ont peur d'être jugées sur leur vie sexuelle, suggère un nouveau sondage

Une femme sur trois âgée de 44 à 55 ans interrogée pour l'étude a dit être trop gênée de parler des cancers gynécologiques à leur médecin de peur d'être stigmatisées. L'organisation caritative britannique The Eve Appeal, qui a mené le sondage, met en garde contre les dangers de ne pas voir son médecin à cause des idées fausses qui circulent sur les causes des cancers.

Les chercheurs pensent que la réticence des femmes à aller chez le médecin pour les raisons gynécologiques est due aux idées reçues concernant ces cancers. Une femme sur cinq sondées a dit qu'elle croyait que les cancers gynécologiques étaient liés à des relations sexuelles avec plusieurs partenaires.

Les relations sexuelles avec différents partenaires ont déjà été associées au cancer du col de l'utérus qui pourrait être provoqué par la maladie sexuellement transmissible, le papillomavirus humain (HPV). Mais l'organisation The Eve Appeal a constaté que l'HPV est courant et peut aussi bien être contracté même par les femmes qui n'ont qu'un partenaire sexuel.

Encore plus inquiétant, le sondage a montré que les femmes ne prennent souvent pas au sérieux les symptômes potentiels d'un cancer gynécologique tels que les ballonnements, les douleurs pelviennes, et les changements des règles. De nombreuses participantes ont dit qu'elles attribuent ces symptômes à des changements normaux pour leur âge.

« Il est étonnant qu'autant de femmes évitent une consultation gynécologique parce qu'elles ont peur d'être jugées sur leur comportement sexuel », commente la Dr Adeola Olaitan, gynécologue au University College London Hospitals NHS Foundation Trust. « Il a été prouvé que les diagnostics précoces des cancers féminins pourraient sauver des vies, donc il est important que l'on commence à avoir des conversations honnêtes sur les signes et les symptômes de ces maladies afin de lutter contre les tabous sociaux et l'embarras qui existent actuellement. »

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