Tlemcen: Coup d'envoi des journées cinématographiques des langues de Mohamed Dib

Publié par Dk News le 11-06-2019, 14h59 | 3

Le coup d'envoi des journées   cinématographiques des langues de Mohamed Dib a été donné lundi soir à la   salle du cinéma «Djamel-eddine Chandarli» de Tlemcen.

L’ouverture de cette manifestation, organisée par le club «Derb Cinéma» de   l’association culturelle de la wilaya «La grande maison», a été marquée par   la projection du film documentaire algérien «Rihla» (Voyage) du réalisateur   Mehdi Drici de la wilaya de Tlemcen qui raconte le voyage d’un groupe de   jeunes vers des pays arabes pour connaitre l’identité arabe, ainsi qu'un   film canadien «Lazhar» auquel a pris part le comédien algérien Mohamed   Fellag.  Cette manifestation, qui s'étale jusqu’au 15 juin dernier, verra la   projection de 17 films dont 5 courts métrages et 12 longs métrages en   différentes langues de réalisateurs d’Algérie, Maroc, Tunisie, Egypte,   France, Russie, Roumanie, Corée et Canada, a indiqué un membre du club,   Nadir Benhamed signalant la participation de 4 films algériens.  Cette manifestation vise à relancer le 7e art et à réhabiliter les salles   de cinéma, en plus de permettre au public de connaitre des £uvres   cinématographiques et le rôle de l’artiste à faire passer un message en   différentes langues, a-t-on souligné.  M. Benhamed a fait savoir que ces journées cinématographiques inscrites   dans le cadre de la préparation du centenaire de la naissance du grand   romancier Mohamed Dib ont été précédées depuis janvier dernier par la   projection de films mensuellement de thèmes traités par Mohamed Dib dont   l’identité, l’exil et autres.  Le romancier et écrivain algérien Mohamed Dib, né en 1920 à Tlemcen et   décédé en 2003, est l'auteur d'£uvres célèbres dont la trilogie   «l’incendie», «la grande maison» et «le métier à tisser».  En octobre dernier, le 6e prix littéraire «Mohamed Dib» a été décerné à   trois romans écrits en arabe, tamazight et français que sont «Moul El Hira»   en arabe d’Ismail Ibrir, «Enza» de Sami Messaoudene en tamazight et   «l’échec» de Mohamed Saadoune en français.