Marche du Retour: 34 blessés dont deux urgentistes par des tirs israéliens

Publié par Dknews le 15-06-2019, 17h25 | 9

Au total, 34 palestiniens dont deux urgentistes,  ont été blessés par les forces de l’armée israélienne vendredi à l’est de  la Bande de Ghaza au cours de leur participation à la marche pacifique du  Retour, a annoncé le ministère palestinien de la Santé.

Dans un communiqué du département ministériel palestinien de la Santé,  repris par des médias, a fait savoir que l’un des urgentistes a été blessé  par des balles en caoutchouc des forces de l’occupation.

 Le ministère n’a pas apporté davantage de précisions quant à la nature des  blessures des autres palestiniens.

Selon le correspondant de l'agence palestinienne de presse, Wafa, «un  Palestinien a été blessé vendredi, par une balle au pied et des dizaines  d'autres étouffés», lors de la répression des marches pacifiques  hebdomadaires par les forces militaires israéliennes à l’est de l'enclave.

A Kafr Qadoum un adolescent de 15 ans comptait parmi quatre (4) blessés  par balles en caoutchouc de l'occupation, selon le coordinateur de la  résistance populaire à Kafr Qadoum, Murad Ishtaiwi, cité par Wafa.

«Ces forces ont également agressé les journalistes et les ont expulsés de  la région, et ont tenté d’arrêter un nombre de jeunes Palestiniens», a-t-il  ajouté.

Parallèlement, une autre marche pacifique a été réprimée dans un village à  l’est de Naplouse, d'après le responsable du dossier de la colonisation au  nord de la Cisjordanie occupée, Ghassan Daghlas, cité par l'agence de  presse palestrinienne.

  Les Palestiniens ont manifesté en protestation contre la saisie de leurs  terres par l’occupation israélienne qui «prévoit aussi l'élargissement de  la colonie illégale «Alon Moreh».

 A Jénine, un autre adolescent a été arrêté la veille, lors d'une  incursion israélienne au niveau de plusieurs quartiers de Ramallah, en  Cisjordanie occupée, selon des sources locales  Depuis le 30 mars 2018, les Palestiniens participent à des marches  pacifiques près de la barrière érigée par l'occupant israélien, séparant la  bande de Ghaza des territoires palestiniens occupés en 1948 pour réclamer  la levée de l'embargo et pour exiger le retour des réfugiés vivant dans la  bande dans leurs villes et villages occupées en 1948 par Israël.

Face à ces manifestations, les forces d'occupation ont réagi par la  répression et des tirs, tuant plus de 310 Palestiniens et blessant plus de  31.000 autres.