Les membres de trois puissants syndicats de la mine de cuivre à ciel ouvert de Chuquicamata, dans le nord du Chili, ont rejeté une proposition de l'employeur et décidé de poursuivre leur grève entamée il y a dix (10) jours, rapportent dimanche des médias locaux.
Ces syndicats -- qui réclament l'amélioration des conditions salariales et de travail ainsi que de la couverture santé --, ont demandé à leur 3.200 adhérents, sur les 4.600 que compte l'entreprise, de se prononcer par vote sur les propositions de la compagnie minière publique Codelco, la plus grande entreprise de cuivre au monde.
Cette dernière a offert une prime d'environ 20.000 dollars, une augmentation salariale de 1,2% ainsi que l'amélioration des conditions de retraite et couverture santé après le départ à la retraite.
Les trois syndicats ont «lors d'un vote rejeté l'offre finale de la compagnie», a indiqué Codelco dans un communiqué, relayé par des médias. Une majorité de 1.511 adhérents a voté contre l'acceptation de cette offre, selon la presse locale. La Codelco a affirmé que cette offre était «finale» et qu'elle «représentait le plus important effort que l'administration pouvait faire» pour satisfaire les revendications des trois syndicats.