Le premier Syndicat national autonome des conseillers de l'éducation voit le jour

Publié par dknews le 10-07-2019, 16h04 | 11

Le premier syndicat national autonome des conseillers de l'éducation a été créé, mardi à Blida, dans l'objectif de protéger les intérêts matériels et moraux de cette catégorie, avec l'élection de Karim Marhoum en tant que président.

Elu par les représentants des conseillers de l'éducation des cycles moyen et secondaire venus de près de 30 wilayas pour assister à l'assemblée constitutive du syndicat national des conseillers de l'éducation, M. Marhoum, originaire de la wilaya d'Oran,  a précisé que le syndicat s'emploiera "à défendre les intérêts matériels et socioprofessionnels de toutes les catégories des conseillers de l'éducation, avec tous les moyens conférés par la loi et conformément à la loi".

Pour sa part, Abderazak Bahri en sa qualité de membre fondateur, a indiqué que la création de ce syndicat se fixe comme but "de réhabiliter la catégorie des conseillers et valoir leurs droits notamment en ce qui concerne la promotion, le reclassement et la nature des missions qui leur sont assignées".

Selon M. Abderazak Bahri, les conseillers de l'éducation souffrent d'une "injustice" quant aux missions qui leur sont confiées, "une injustice d'ordre administratif, financier, pédagogique et éducatif, car ces missions ne sont pas accompagnées du classement adéquat ", a-t-il dit.

Selon le même intervenant, le syndicat œuvrera à ce que le conseiller de l'éducation, ait la priorité sur l'enseignant de l'éducation, d'accéder au grade de directeur d'établissement du cycle moyen, tout en "lui restituant son droit légitime au logement de fonction ou l'indemnisant par une prime de "loyer".

Permettre au conseiller de l'éducation de recouvrer ses droits est à même de redynamiser le système éducatif en Algérie, à travers l'amélioration du rendement du conseiller de l'éducation qui est "la pierre angulaire" du secteur qui ne compte pas moins de 7500 conseillers au niveau national, a estimé M. Bahri.

Le problème lié au refus de postuler au poste de conseiller de l'éducation peut être résolu à l'avenir, en améliorant ses conditions actuelles de travail, a-t-il relevé, citant le dépôt de 10 dossiers seulement pour les 80 postes ouverts à Blida.

De son côté, le membre fondateur du même syndicat, Abderaouf Triki a fait savoir que la séance consacrée à l'examen des statuts du syndicat s'est normalement déroulée, avant l'adoption, à l'unanimité, de ses 55 articles, pour autant que ces derniers servent toutes les catégories des conseillers de l'éducation.