L'Iran maintient son engagement à respecter l'accord de 2015 sur le nucléaire, intitulé officiellement Plan d'action global conjoint (PAGC), mais défendra en même temps ses droits, a déclaré mercredi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Moussavi.
L'Iran «gardera la porte ouverte à la diplomatie et au dialogue sur son dossier nucléaire», a indiqué M.
Moussavi, cité par Press TV.
«Téhéran ne cherche pas à exacerber les tensions sur son dossier nucléaire, a-t-il affirmé, ajoutant que les pays européens devraient s'attaquer à «la cause profonde des tensions» s'ils cherchent vraiment à calmer la situation.
«Le retrait illégal et unilatéral de l'accord nucléaire suivi de sanctions importantes est un exemple des mesures américaines visant l'Iran, qui constituent des actes de guerre économiques», a ajouté M. Moussavi.
L'Iran a annoncé lundi qu'il avait élevé le niveau de pureté de son uranium enrichi à au moins 4,5%, contre 3,67% auparavant, ce dernier seuil étant la limite fixée par le PAGC.
L'étape suivante pour Téhéran est de chercher à produire de l'uranium enrichi à 20%, à moins que les pays signataires de l'accord de 2015 ne l'aident à profiter des retombées économiques prévues par cet accord, a déclaré lundi Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique.
Téhéran a récemment annoncé qu'elle ne respecterait plus certains de ses engagements pris dans le cadre de cet accord, à moins que les parties prenantes ne recourent à des mesures «pratiques et concrètes» pour contrer les sanctions économiques imposées par les Etats-Unis à Téhéran après le retrait unilatéral de Washington de ce pacte en mai 2018.
