TISSEMSILT: Les enfants se plaignent d’un manque de moyen de loisirs et de détentes

Publié par ABED MEGHIT le 15-07-2019, 15h25 | 29

Les enfants de la wilaya de Tissemsilt se plaignent d'un manque de moyens de loisirs à Tissemsilt existe uniquement la piscine.

En effet, ils manquent d'espaces de jeux et n'ont nulle part où aller.

Les chaussées sont dangereuses et les rares soi-disant jardins n'attirent guère.

Yacine, Animateur de colonie de vacances nous dira à ce propos: «nos enfants manquent vraiment de distractions car peu de gens possèdent des voitures pour emmener leurs enfants au bord de la mer».

On devrait penser à organiser pour ces défavorisés des journées «aérées» dans ces centres de vacances au bord de la mer.

A titre indicatif, la wilaya de Tissemsilt compte 67 000 enfants scolarisés (garçons et filles) âgés entre 6 ans et 14 ans. Par ailleurs, la wilaya de Tissemsilt ne dispose pas d'organisateurs de colonies de vacances à part l'ANALJ.

Cette dernière agence faisant le favorisme sur le recrutement des directeurs des CVLJ.

Même cette agence étatique sous la tutelle du MJS offre un quota limité pour la wilaya concernant le nombre des bénéficiaires (enfants). A titre indicatif, la wilaya de Tissemsilt compte des directeurs diplômés de centres de vacances ainsi que des centaines d’animateurs et animatrices qui sont chaque été au chômage, et qui ne sont pris en charge par aucun organisme. Nos interlocuteurs (directeurs CVL et animateurs CVL) lancent un appel au ministre de la Jeunesse et des Sports et à la direction de l'ANALJ pour au moins prendre en charge l'équipe pédagogique durant la période estivale. Selon les observateurs, la première incidence de la disparition de l’OACV a été d’abord la réduction des centres de vacances, puis automatiquement, c’était la chute vertigineuse du nombre de places offertes aux colons.

En effet, à cette période, chaque été, les wilayas bénéficiaient d’un important quota pour les colonies de vacances, par session de 15 jours.

En conséquence, tous les enfants ont eu la joie de fuir la canicule et de profiter pleinement de leurs vacances scolaires sur les plages. Au moment où les piscines font largement défaut dans les localités de Tissemsilt sauf le les piscines( semi olympique ) du chef lieu de wilaya ainsi que à Theniet El Had et Khemisti, où l’eau manque dans les rivières et la chaleur atteint des pics jamais égalés par le passé, les enfants de la wilaya de Tissemsilt ont eu un quota soit un ratio à l’ordre de 1,49% sur 67 000 enfants pour aller séjourner en mer. Cependant, les 1 000 places sont réparties en 4 sessions de 15 jours chacune. Se rendre à la plage coûte de plus en plus cher.

Fautes de moyens, de nombreuses familles se résignent à rester chez elles pendant tout l’été.

Pour les privés de vacances, la débrouille devient de mise pour éviter de rester cloîtré chez soi.

Ceux qui ne partent pas en vacances ne prendront même pas le Taxi ou le Bus. Ils resteront sur place. Dans leur cité.

Et dans leur pavillon, pour les plus chanceux. Pas spécialement nantis, loin de là. Pour passer des vacances dans un centre de vacances pour enfants n’est pas permis aux bourses moyennes.

«Les pauvres n’ont pas droit aux vacances dans notre pays», indique Hamid, animateur de CVL.