USA La Nasa demande à l'industrie spatiale des idées pour son futur alunisseur

Publié par Dk News le 23-07-2019, 15h23 | 12

L'agence spatiale américaine a demandé   lundi au secteur aérospatial de lui proposer des projets détaillés de   véhicules pour faire atterrir deux astronautes sur la Lune d'ici 2024,   objectif réaffirmé par les Etats-Unis lors du 50e anniversaire de la   mission Apollo 11.

La Nasa a annoncé une nouvelle étape «majeure» dans le programme lunaire,   baptisé Artémis, avec la publication de documents expliquant en détails ce   qu'elle attend du secteur spatial.

L'objectif est de poser deux astronautes, dont une femme, sur le sol   lunaire en 2024, au pôle Sud, où ils resteraient six jours et demi, selon   l'un de ces documents.

Onze sociétés avaient été sélectionnées en mai par la Nasa pour mener des   études de faisabilité et développer des prototypes d'ici six mois, dont des   géants traditionnels du secteur (Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman)   et de nouveaux venus comme SpaceX et Blue Origin, la firme du patron   d'Amazon Jeff Bezos, qui a déjà présenté un projet d'atterrisseur.  Cette fois, la Nasa passe une étape supérieure, avec des dizaines de pages   de prérequis pour l'électronique embarquée, les communications et jusqu'aux   combinaisons spatiales. N'importe quelle société peut répondre.  «Au lendemain du 50e anniversaire d'Apollo 11, nous venons de publier un   projet de sollicitation aux entreprises américaines pour qu'elles nous   aident à développer le système d'atterrissage humain du 21e siècle qui   permettra de faire alunir la première femme et le prochain homme sur la   Lune en 2024», a tweeté l'administrateur de la Nasa, Jim Bridenstine.  «Nous y allons», a-t-il ajouté en lettres capitales.  Ce n'est que dans plusieurs mois que la Nasa, après avoir reçu des   réponses des firmes spatiales, décidera qui construira l'atterrisseur et   comment.

Cet atterrisseur sera l'équivalent du module lunaire qui avait emmené Neil   Armstrong et Buzz Aldrin sur la Lune.

Une différence importante sera que ce   véhicule sera amarré à une mini-station en orbite de la Lune, «Gateway»,   qui servira de point d'étape entre la Terre et la Lune, notamment pour être   réutilisée et ravitaillée en carburant.  Pour l'instant, le programme Artémis est en retard, principalement à cause   des délais de construction de la fusée lourde SLS.