Quarante-cinq (45) candidats ont postulé pour intégrer le conseil d’administration de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), dont le congrès est prévu le 25 septembre à Doha, deux jours avant les Championnats du monde-2019, a indiqué l'instance mondiale.
Ces 45 candidats du monde entier, soit une augmentation de 6% par rapport au nombre de candidats en 2015, seront en lice pour les 18 postes du conseil lors du congrès de l'IAAF.
Les 18 postes sont répartis comme suit : un président, quatre vice-présidents - dont au moins une dame - et 13 membres individuels.
En plus de ces 18 postes, il y aura six présidents de zone déjà élus par leurs régions et deux membres de la commission des athlètes (une femme et un homme) qui seront élus par la commission des athlètes en novembre, soit un total de 26 membres du conseil de l'IAAF. L’accent mis sur l’augmentation de l’équilibre entre les sexes au sein du conseil, les régions organisant des séminaires sur le leadership en matière d’égalité des sexes, a enregistré une augmentation de 10% du nombre de candidates, ajoute l'IAAF qui s'est fixée un calendrier «réaliste» pour assurer l’équilibre entre hommes et femmes au conseil d’ici à 2027. Lors des élections de 2019, au moins sept des membres élus, dont l’un des représentants de la commission des athlètes, seront des femmes, représentant un peu moins de 30%.
Par contre, aux élections de 2023, 40% des membres du conseil seront représentés par des femmes et, en 2027, la moitié des membres du conseil seront des femmes.
Les ateliers sur le leadership des genres se poursuivront dans chacun des six domaines, établissant des voies claires pour que les athlètes féminines, les administrateurs, les responsables et les entraîneurs recherchent des opportunités au sein des conseils, commissions et comités aux niveaux local, régional et international. «Nous avons une longue liste de candidats de 44 pays qui postulent aux postes du conseil de l'IAAF, ce qui démontre la force mondiale de notre sport», a indiqué le président de l'IAAF, Sebastian Coe, ajoutant : «Je suis particulièrement heureux que près de 40% des candidats individuels soient des femmes, ce qui a été reflété dans toutes les élections de notre région, quatre de nos régions ayant élu une vice-présidente».
