Santé

Comment dorment les enfants ?

Publié par DK NEWS le 31-07-2019, 15h33 | 20
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Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il passe moins de temps à dormir, plus de temps à découvrir le monde, et se cale peu à peu sur le rythme des adultes. Néanmoins, il est important de continuer à respecter son horloge interne pour favoriser son sommeil et sa bonne santé.

De quatre mois à un an

Les horaires de l’enfant se stabilisent lorsqu’il atteint l’âge de quatre mois. Il dort de quinze à dix-huit heures par jour, avec des nuits complètes de neuf à douze heures. Vers six mois, le bébé dort de quatorze à dix-huit heures par jour avec une courte sieste le matin, une plus longue en début d’après-midi et une troisième plus courte en fin d’après-midi. Si possible, conservez deux siestes par jour au moins jusqu’à l’âge de un an. Même s’il ne semble pas toujours dormir, allongez-le dans son lit, il se reposera tout de même.

Au-delà de un an, la sieste du matin devient inutile pour la plupart des enfants : une longue sieste dans l’après-midi suffit.

Essayez de coucher votre enfant à heures régulières, tant le soir que pour les siestes. Le soir, mettez-le au lit tôt, entre 20 heures et 21 h 30 selon votre rythme à vous, mais sans attendre qu’il présente des signes de fatigue. Idéalement, le couchage doit se faire lorsque l’enfant montre des signes d’endormissement ; il bâille, se frotte les yeux, suce son pouce ou son doudou, demande un câlin, etc.

Le matin, si vous devez réveiller votre enfant pour l’emmener à la crèche ou chez la nourrice, essayez de le réveiller entre deux cycles de sommeil, même si cela revient à le réveiller plus tôt qu’il n’est nécessaire pour être prêt à l’heure.

Mieux vaut un sommeil plus court qu’un réveil dans une phase de sommeil profond, qui laissera votre enfant grognon et fatigué toute la journée. Ce conseil est applicable à tout âge.

De un à trois ans

À partir de un an, votre enfant peut rechigner à aller se coucher parce qu’il a du mal à décrocher des activités de la journée. Pour faciliter l’endormissement, il est important de disposer d’un moment de disponibilité complète où l’ensemble des petits rituels du coucher seront respectés : par exemple la toilette, la mise en pyjama, la lecture d’une histoire, une berceuse, un câlin ou le coucher du doudou. Douceur et fermeté sont nécessaires pour faire comprendre à l’enfant qu’il est temps de dormir. C’est également à cet âge que les enfants commencent à avoir des cauchemars ou des terreurs nocturnes, en particulier dans un lieu étranger, ou si les rituels du coucher n’ont pas été respectés. Vers l'âge de deux ans, un enfant dort entre douze et quatorze heures par jour, réparties en dix ou douze heures par nuit et une sieste de deux heures. Ce petit somme de l’après-midi doit être maintenu le plus souvent et le plus longtemps possible.

De trois à six ans

À cet âge, l’enfant entre à l’école maternelle, il est donc important de le coucher un peu plus tôt le soir, vers 19 ou 20 heures, pour se caler sur les horaires de l’école. Certains enfants de cet âge connaissent une peur irrationnelle d’aller se coucher, parfois liée à des moments d’angoisse vécus dans l’état de semi-conscience qui précède le sommeil : chute dans le vide, secousse du corps, sensation de paralysie, etc. Le lendemain, l’enfant se souvient de ces illusions sensorielles qui peuvent nourrir une peur d’aller se coucher. Parlez-en avec lui pour le rassurer.

De six à douze ans

Entre six et douze ans, le sommeil de l’enfant ressemble beaucoup à celui d’un adulte. Il dort moins de douze heures et ne fait plus de sieste l’après-midi. Il se dépense beaucoup pendant la journée et s’endort généralement facilement le soir. La durée du sommeil varie selon l’enfant. S’il montre des signes d’irritabilité en journée, ou s’il fait de longues grasses matinées en fin de semaine, c’est sans doute qu’il ne dort pas assez la nuit.

Assurer un sommeil réparateur à ses enfants

Quelques principes simples permettent à votre enfant de s'endormir sereinement et d'être suffisamment reposé : régularité des horaires, environnement calme et confortable, disponibilité des parents au moment du coucher. En respectant ces règles de base, votre enfant ne vivra pas l'heure du coucher comme une punition ou un moment d'anxiété.

Maintenir un rythme de sommeil régulier

Mettez votre enfant au lit à des heures régulières et couchez-le suffisamment tôt pour qu’il puisse dormir selon ses besoins. Un rythme irrégulier perturbe les phases du sommeil ; l’enfant a du mal à dormir la nuit et sera fatigué la journée. Ce besoin de régularité dans les horaires ne concerne pas seulement le moment du coucher. Pour que l’enfant dorme bien, il est préférable que le rythme de l’ensemble de sa journée soit régulier : repas, école, jeux, bain, télévision, etc. Une journée bien remplie apporte la fatigue nécessaire à un sommeil profond et de qualité. Limitez cependant les activités trop stimulantes en soirée (sport ou jeux violents, par exemple) qui ont tendance à nuire à l’endormissement. Préférez les activités plus calmes comme dessiner, regarder un dessin animé, lire ou écouter une histoire.

Créer un environnement calme et confortable

Pour qu’un enfant dorme bien, maintenez un certain calme dans la maison tout entière : évitez de faire du bruit, baissez le volume de la télévision.

La chambre ne doit pas être surchauffée ni trop éclairée, même si une veilleuse destinée à le rassurer n’est pas gênante pour son sommeil. À partir d’un certain âge, placez une lampe de chevet à portée de sa main pour qu’il puisse allumer la lumière s’il le désire. La taille de son lit doit lui permettre de choisir sa position pour dormir.

Ritualiser le coucher des enfants

Les petites habitudes du coucher permettent une séparation en douceur. L’enfant est rassuré et peut s’endormir paisiblement. Il s’agit en quelque sorte d’une mise en scène, dans laquelle interviennent habitudes et objets familiers tels que le pyjama, le doudou, la lecture ou la veilleuse, par exemple. Après le brossage des dents et la mise en pyjama, vous pouvez vous asseoir sur le bord de son lit, lui lire une histoire, chanter une berceuse, lui faire un câlin, parler avec lui de sa journée, lui dire bonne nuit et enfin quitter la pièce. Vous devez faire les choses en douceur mais avec une certaine fermeté afin d’éviter de céder au chantage de l’enfant qui veut retarder votre départ (« Encore un bisou ! », « Encore une histoire ! »).

Vous pouvez céder une fois, pour lui faire comprendre que vous restez attentif à ses besoins, mais pour mieux partir après. S’il se met à pleurer, évitez d’accourir de suite pour que cela ne devienne pas une habitude.

Vers l’âge de deux ans, il n’est pas rare qu’un enfant refuse de s’endormir sans la présence d’un de ses parents. Essayez de ne pas céder car cette habitude est difficile à supprimer par la suite. Après le rituel du coucher, quittez la chambre.

Laissez-le pleurer quelques minutes, puis revenez le rassurer et répétez les dernières phases du rituel. S’il continue à pleurer après votre départ, attendez un peu plus longtemps que la première fois avant de revenir le voir. Espacez de plus en plus vos visites. Votre enfant comprendra que, même dans une autre pièce, vous restez présent et vigilant. Il finira par s’endormir.

Gardez ce rituel lorsqu’il ne dort pas à la maison. Pensez à apporter ses objets familiers et surtout n’oubliez pas son doudou préféré (dont il est préférable d’avoir plusieurs exemplaires !). Si pour une raison ou pour une autre vous ne pouvez pas être présent au moment du coucher, préparez-le à cette petite entorse au rituel dès le matin. Rassurez-le en lui précisant que vous viendrez lui dire bonne nuit dans son sommeil.

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