Partenariat avec la FAO et l'ambassade du Japon pour prévenir les feux de forêts

Publié par DK NEWS le 12-08-2019, 14h56 | 6

M. Mahmoudi a, par ailleurs, affirmé que les causes de 85% de ces feux restaient inconnues, d'où les projets de partenariat lancé, le 17 juin 2019 à Alger, par la Direction générale des forêts avec l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'ambassade du Japon en matière d'enquête sur les causes des incendies de forêts et les techniques de lutte contre ces feux.

La DGF a également signé des conventions avec les services de la Gendarmerie nationale et des Douanes en matière d'enquête en cas d'incendie volontaire, a-t-il précisé, ajoutant que d'autres conventions devraient suivre avec les services de la Sûreté nationale. Selon M. Mahmoudi, la vigilance des citoyens et des agents de protection des forêts ont permis d'éviter des départs de feux.

Pour le responsable, les déchets en verre et autres résidus contenant des matières inflammables laissés par les citoyens dans les forêts et les décharges anarchiques figurent parmi les principales causes de ces feux, réfutant l'existence d'incendies volontaires dans le but d'obtenir du charbon ou de s'approprier un terrain. "Scientifiquement parlant, le bois brulé perd son pouvoir calorifique en présence d'oxygène, d'où l'impossible exploitation du charbon à partir des feux de forêts", a expliqué le responsable, soutenant que "des procédures bien réglementées régissent la propriété foncière et il ne suffit pas de brûler la partie d'une forêt pour se l'approprier".

Il a, à cet égard, affirmé que l'Algérie dispose d'unités de production de charbon dont les autorisations sont délivrées par la Direction générale des forêts après un appel d'offres.

En 2019, les services des forêts ont enregistré la production de près de 9.000 quintaux de charbon à travers 34 unités industrielles spécialisées dans les wilayas de Mascara, Oum El-Bouaghi, Constantine, Jijel, Aïn Defla, Blida et Chlef.

Une quantité de 402 kg de charbon produite de façon illicite a été saisie durant la même année.

Par ailleurs, le recensement des pertes a été confié à des commissions ad hoc présidées par les walis et comprenant les directeurs des services agricoles, les directeurs des forêts des wilayas, les président de daïras et de communes et les services de la Protection civile.

Quant aux indemnisations, M. Mahmoudi a fait savoir qu'il existait des mesures d'assurances des biens agricoles et privés en amont. Le directeur général des forêts a enfin invité les citoyens à appeler le numéro vert de la DGF (7010) et celui de la Protection civile (1021) en cas d'incendie.