Ouragan: Depuis les Bahamas, le chef de l'ONU appelle les dirigeants mondiaux à agir face au changement climatique

Publié par DK NEWS le 15-09-2019, 15h32 | 3

Le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, a appelé samedi, depuis l’archipel des Bahamas, les dirigeants du monde entier qui participeront au Sommet des Nations-Unies sur le climat de New York à venir armés non pas de discours, mais de plans visant à atteindre la neutralité carbone, à réduire les émissions et à améliorer l'adaptation afin d’endiguer le phénomène du changement climatique.

M. Guterres, qui est arrivé aux Bahamas vendredi pour une visite de deux jours, a exprimé à cette occasion la solidarité internationale avec le gouvernement et le peuple de cet archipel des Caraïbes.

''Dans certaines régions, plus des trois quarts des bâtiments ont été détruits, des hôpitaux sont en ruines ou submergés, des écoles réduites en décombres. Des milliers de personnes continueront d'avoir besoin d'aide pour se nourrir, s'abreuver et se loger, et beaucoup d'autres devront faire face aux incertitudes de l'avenir après avoir tout perdu'', a-t-il regretté, lors d’une conférence de presse.

M. Guterres a noté que la crise climatique a généré des ouragans et des tempêtes « turbocompressés «, qui se produisent avec une intensité et une fréquence accrues.

Et sans action urgente, les perturbations climatiques ne feront qu'empirer, donnant ce qu'il a décrit comme «un triple coup de poing d'injustice «.

«Tout d'abord, le pire impact se fait sentir dans les pays où les émissions de gaz à effet de serre sont les plus faibles, les Bahamas en sont un très bon exemple. Deuxièmement, ce sont les personnes les plus pauvres et les plus vulnérables de ces pays qui souffrent le plus et, encore une fois, c'est la même chose pour les communautés des Bahamas. Et troisièmement, les tempêtes répétées piègent les pays dans un cycle de catastrophes et de dettes «, a expliqué le Secrétaire général. Bien que le coût financier de l'ouragan Dorian n'ait pas encore été déterminé, M. Guterres a estimé qu'il se chiffrerait en milliards de dollars.