Cinq militaires camerounais ont été tués dans une attaque de Boko Haram survenue dans la nuit de samedi à dimanche dans l'Extrême-Nord du pays, a rapporté dimanche la presse locale.
L'incursion qui s'est produite à Soueram, petite localité frontalière à proximité du lac Tchad, a été confirmée par des sources sécuritaires, citées par des médias, faisant également état de huit soldats blessés. Le bilan du côté des terroristes restait inconnu. Cette attaque intervient deux jours après l'assassinat de deux civils par le groupe terroriste à Kerawa, dans l'Extrême-Nord. Jeudi, l'armée camerounaise a annoncé l'arrestation d'une vingtaine d'informateurs et de facilitateurs de Boko Haram dans cette région.
Actif depuis 2014 au Cameroun, Boko Haram a tué plus de 2.000 personnes, selon un bilan établi par les ONG, relayé par la presse locale.
Fin 2018, le président camerounais Paul Biya a créé le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) en vue de superviser et de gérer le retour à la vie civile des ex-membres de Boko Haram, ainsi que des séparatistes armés dans les régions anglophones du pays.
