Thaïlande: Bangkok baigne de nouveau dans le smog

Publié par DK NEWS le 30-09-2019, 14h42 | 6

La capitale la Thaïlande, Bangkok baigne lundi de nouveau dans un nuage toxique, le smog, avec des taux de concentration de particules fines qui dépassent de loin le seuil de tolérance établi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon le département de la lutte contre la pollution, des installations de contrôle de la qualité de l’air ont révélé quatorze zones de la métropole avec des indices PM2,5 trop élevés, jugés dangereux pour la santé.

Alors que le seuil de tolérance de l’OMS est fixé à 25 microgrammes au mètre cube d’air (µg/m3), la concentration des particules fines dans l’air dans plusieurs districts de Bangkok a dépassé les 60 µg/m3 pour atteindre des pics de 148 µg/m3.

La forte pollution de l’air aux particules fines intervient cette année bien avant le début de la saison sèche où le phénomène prend de l’ampleur.

La très dense circulation et ses embouteillages monstres dans les grandes métropoles du pays et les nombreux chantiers BTP et immobiliers, en plus des industries polluantes, sont à l’origine de l’intoxication de l’air dans les villes, alors que certaines zones au nord du pays suffoquent sous l’effet de la pratique du brûlis dans l’agriculture et les nuages de smog en provenance de pays limitrophes où le défrichement des terres par les incendies au dépends des forêts fait rage. L’année dernière a été marquée par l’un des pires épisodes de la pollution de l’air en Thaïlande, notamment à Bangkok et à Chiang Mai au nord du pays.

Les pics de l’indice PM2,5 ont atteint des niveaux records et Chiang Mai a même trôné en tête du classement des villes les plus polluées du monde. Face aux niveaux de pollution élevés, les autorités ont à plusieurs reprises ordonné la fermeture des écoles et conseillé aux habitants le port des masques anti-pollution, le confinement des personnes vulnérables et la réduction des activités en plein air.

Les autorités municipales à Bangkok ont également déployé des pulvérisateurs d’eau sur les grandes artères dans l’espoir de réduire la concentration des particules fines dans l’air.