Pas moins de 10 bâtiments au niveau du CHU d’Oran, dont la construction remonte au 19ème siècle, ont été classés en danger d’effondrement, a affirmé le directeur de cet établissement de santé, M. Hadj Boutouaf.
«L’expertise de l’Organisme national de contrôle technique de la construction (CTC) a décidé que ces 10 bâtiments sont à démolir», a affirmé M. Boutouaf, dans une déclaration à l’APS.
Il s’agit des bâtisses abritant la Direction des activités paramédicales et médicales (DAPM) ) et la Direction des finances et du contrôle (DFC), ainsi que les services de la neurophysiologie, de la neurologie, de la rhumatologie, du pavillon 25, ainsi que certains chalets.
Pour solutionner ce problème, la direction du CHU a présenté au ministère de tutelle une étude proposant la démolition des 10 bâtiments et de transférer leurs occupants vers d’autres bâtiments, notamment au nouveau service des maladies infectieuses encore en construction.
Cette nouvelle structure s’étalant sur 9.000 m2, avec une capacité d’accueil pouvant aller jusqu’à 240 lits, ne peut en aucun cas abriter un seul service, comme prévu par le projet initial, lancé par l’ancienne direction, a tranché M. Boutouaf. «La réglementation est bien claire. La capacité maximale d’un service est de 60 lits», a-t-il souligné, ajoutant que cette nouvelle bâtisse représente une réelle solution pour rénover les structures de l’hôpital. «L’idée c’est de transférer les locataires des services vétustes vers le nouveau service. Leur démolition permettra de récupérer des assiettes foncières pour la construction de nouvelles structures», a-t-il encore expliqué.
Le projet du nouveau service infectieux est en sa phase finale.
La concrétisation du grand projet pour la rénovation du bâti de l’hôpital est en étude au niveau du ministère.
