Naama: Recul des cas de brucellose humaine

Publié par DK NEWS le 03-12-2019, 15h18 | 14

Les cas brucellose humaine ont enregistré un net recul au niveau de la wilaya de Naama, selon les données fournies lundi par le directeur de la santé et de la population.

Depuis le début d’année en cours jusqu’à fin novembre dernier, la wilaya de Naama a enregistré 218 cas de brucellose humaine, alors que durant la même période de l’année écoulée, il a été recensé 334 cas, a indiqué la même source.

La transmission de cette maladie à l'homme est dues à la consommation du lait cru et non pasteurisé de vaches et chèvres commercialisé sur le marché, de manière incontrôlée par les services compétents, a-t-il souligné.

Pour faire baisser cette maladie transmise de l’animal à l’homme, laquelle a enregistré le plus grand nombre de cas au niveau de la wilaya durant l’année en cours à travers différentes communes de Naama, Mechéria, El Bayodh et Kasdir, l’inspection vétérinaire de la wilaya a renforcé les opérations de surveillance du cheptel caprin et bovin et les conditions de commercialisation des différents produits laitiers, en étroite collaboration avec les agents de la direction du commerce de la wilaya, a indiqué l’inspecteur vétérinaire de la wilaya, Aïssaoui Noureddine.

Des mesures concrètes ont été prises sur le terrain pour surveiller le mouvement du cheptel concerné avec, en prime, le renforcement des mesures d’hygiène au niveau des étables, l’organisation des activités de transport du cheptel ainsi que le suivi de la chaine alimentaire par les services de l’inspection vétérinaire, a-t-il fait savoir, signalant une campagne de prophylaxie et de vaccination du cheptel ciblé en cours pour confiner les bêtes atteintes de cette zoonose.

Le renforcement en moyens et mécanismes de contrôle et d’identification des maladies animales, le soutien et la coordination des efforts entre les différentes intervenants spécialisés dont les médecins des services de la santé publique, les vétérinaires et les bureaux de la protection sanitaire et d’hygiène communaux et les agents de contrôle de la direction du commerce est un «impératif» pour éviter la propagation de cette maladie animale, a-t-il souligné.