Prix Assia-Djebar 2019: Les noms des lauréats dévoilés

Publié par DK NEWS le 06-12-2019, 17h03 | 26

En langue française le Grand Prix Assia-Djebar est revenu à Lynda Chouiten   pour son deuxième roman «Une valse» publié chez Casbah, à Khiri Belkhir   pour «Noubouate Rayka» paru aux éditions El Khayal pour l'Arabe, alors que   le prix pour le roman en Tamazight a été décerné Djamel Laceb auteur de    «Nna Rni».   Ce prestigieux prix récompensant la production littéraire annuelle a été   remis lors d'une cérémonie organisée au Palais de la culture Moufdi-Zakaria   en présence du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement   et ministre de la Culture par intérim, Hassane Rabehi et des membres du   gouvernement.  Dans une allocution prononcée à cette occasion, Hassane Rabehi a exprimé   «l'espoir fondé sur les participants à ce concours national pour continuer   à enrichir le roman algérien et à inspirer le lecteur en marquant de leur   empreinte le temps et le lieu».  
Il a estimé que ce prix se voulait «un prolongement» de l'existence de   cette romancière exceptionnelle, à travers des générations successives de   plumes, hommes et femmes et dans toutes les langues dans lequel il est   décliné». 
Evoquant la mémoire de l'auteure et académicienne Assia Djebar, le   ministre a rendu hommage à un nom qui «rappelle la valeur de la littérature   (...) et son influence positive sur la société».   Pour sa part, la présidente du jury, l'écrivaine et universitaire Aïcha  
Kassoul, a salué «la qualité des ouvrages en compétition» et appelé les   maisons d'éditions «à relever leurs critères de qualité et à redoubler   d'effort en matière de présentation» du livre qui doit également «être un   bel objet qui permet de rêver et s'instruire». Elle regrette également que «certains textes proposés n'ont pas été revus   et révisés comme il se doit».  Interrogée par la presse sur les raisons de l'absence des trois lauréats à   la cérémonie, Aïcha Kassoul l'a justifiée par l'inexistence d'une short   liste, souhaitant qu'à l'avenir les organisateurs du prix publient une   liste restreinte des nominés à ce «prestigieux» prix. 
Institué en 2015 par l'Entreprise nationale de communication, d'édition et   de publicité (Anep) et l'Entreprise nationale des arts graphiques (Enag),   le Grand Prix Assia-Djebar du roman récompense les meilleures £uvres   littéraires en langue arabe, amazighe et française.  En 2018, le prix est allé à Nahed Boukhalfa, Mhenni Khalifi et Ryad   Girod.