Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Ali Benflis a fustigé, jeudi à Tébessa, «les corrompus qui ont saccagé le pays durant la dernière décennie», appelant à «se tourner vers à l'avenir».
Lors d'un meeting populaire animé au Palais de la culture «Mohamed Chebouki» au 19e jour de la campagne électorale, M. Benflis a dénoncé les pratiques exercées par «un groupe de corrompus qui ont détruit et saccagé l'Algérie et l'ont tirée vers le bas pendant la dernière décennie», indiquant que «les procès tenus ces derniers jours témoignent de l'ampleur du préjudice qu'ils ont causé».
Le prétendant à la magistrature suprême a appelé les Algériens à «se tourner vers l'avenir», promettant, s'il est élu président, de mobiliser les enfants intègres du pays qui serviront leur patrie et non leurs intérêts personnels».
Affirmant ne pas s'être porté candidat à la présidentielle «pour s'entraîner à la politique», M. Benflis a enchainé être porteur d'un «projet politique et socioéconomique pour régler la crise et faire sortir l'Algérie de son passé douloureux et lui permettre d'aller de l'avant pour devenir un Etat fort et redoutable».
Il a précisé que son projet a, entre autres, objectifs, d'instaurer un Etat avec des institutions légitimes, un président aux prérogatives bien définies et un parlement qui assure un rôle de contrôle, de libérer l'initiative économique dans le cadre d'une économie de marché sociale, de prendre en charge les catégories vulnérables, d'examiner les revendications des différentes catégories de la société et de remettre l'Algérie sur les rails dans les prochaines années.
Le candidat a affirmé que son projet était basé sur «un discours clair et sincère, loin des beaux discours», en s'engageant à ouvrir tous les dossiers pour améliorer la situation de l'Education et de la Santé ainsi que celle des autres corporations de la Fonction publique et à développer l'industrie pharmaceutique.
Benflis a promis de prendre en charge le dossier de la femme, notamment la femme au foyer, en «en lui assurant son droit à la richesse nationale», outre la prise en charge des personnes aux besoins spécifiques et l'institution d'un secrétariat d'Etat chargé de la formation et de l'enseignement de cette catégorie, tout en s'engageant à étudier le dossier du pouvoir d'achat des citoyens.
Evoquant la situation locale, le prétendant à la magistrature suprême a rappelé que la wilaya a été parmi les premières à adhérer à la révolution nationale, sacrifiant plusieurs hommes et femmes pour la défense et la sauvegarde de la Nation», dont Larbi Tébessi, «leader et résistant qui croyait en l'Algérie et qui avait construit les écoles de l'Association des Oulémas musulmans dans la région».