Le candidat Belaid plaide pour le retour des cerveaux algériens au pays pour contribuer à son édification

Publié par Dknews le 06-12-2019, 18h02 | 7

Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelaziz Belaïd a appelé jeudi, depuis Constantine, à garantir des conditions favorables au retour au pays des cerveaux algériens émigrés pour contribuer à son édification.

S'exprimant lors d'un meeting animé à la maison de culture «Malek Haddad» dans le cadre de la campagne électorale, M. Belaïd a indiqué que «l'édification d'un Etat algérien moderne est tributaire du développement de la recherche scientifique et la formation des cadres», ce qui exige, a-t-il dit, la conjugaison des efforts de tous pour atteindre cet objectif, en encourageant les compétences nationales établies à l'étranger à revenir en Algérie.

Après avoir indiqué que son programme était focalisé sur la ressource humaine qui constituait un élément essentiel pour l'édification et le développement de tout Etat, le candidat du Front El-Moustakbal s'est engagé à rompre avec toute pratique «obsolète» ayant contraint des millions de cadres à quitter le pays en quête d'une vie meilleure.

«On ne peut aspirer au développement dans un pays où tout se vend et s'achète à l'Université et où les hommes du savoir ne sont pas respectés ni considérés», s'est-il indigné.

«Plusieurs compétences nationales établies à l'étranger souhaitent retourner au pays et y travailler pour peu que toutes les conditions soient réunies», a-t-il fait savoir, proposant la conclusion d'accords avec ces derniers, dans un premier temps, notamment dans le secteur de la Santé pour superviser la formation des médecins en Algérie, une démarche à même d'épargner aux pays les frais importants des missions à l'étranger».

M. Belaïd a critiqué ,dans ce sens, le système de santé nationale «à l'origine de la souffrance du malade et du médecin en raison de la négligence et de la mauvaise gestion», ajoutant qu'au lieu de dépenser des fonds dans la formation et la construction d'h?pitaux, l'Algérie a préféré construire une prison dans chaque wilaya».

Le candidat du Front El-Moustakbal a souligné, par ailleurs, la nécessité de recenser les jeunes décédés en tentant de rejoindre l'autre rive de la Méditerranée en quête d'un meilleur avenir «en raison des politiques de l'ancien système».

Il a appelé les Algériens à saisir l'enjeu du 12 décembre qui marquera la «fin du cauchemar» imposé par la «bande» et à faire preuve de vigilance devant les «man£uvres» et «la campagne d'acharnement contre l'Algérie».

L'élection du 12 décembre est la seule solution pour sortir de la crise et «le peuple algérien ne doit pas attendre de solution des Etats européens ou des pays du Golfe», a plaidé le prétendant à la magistrature suprême.

S'engageant à ouvrir un «véritable» dialogue avec les différentes catégories pour trouver des solutions aux problèmes qui se sont accumulés, M. Belaïd a promis de réunir toutes les conditions à même de permettre à chaque Algérien de vivre décemment dans son pays, en accordant un intérêt particulier aux catégories vulnérables, en particulier les femmes, les enfants et les personnes aux besoins spécifiques.

Après avoir salué les efforts de l'Armée nationale populaire (ANP) et des forces de sécurité qui ont résisté durant la décennie noire et sauvegardé la République, le candidat à l'élection présidentielle a promis d'ouvrir un dialogue avec les catégories qui ont souffert des affres du terrorisme, dont les patriotes et les gardes communaux.