«Des démarches sont en cours en vue de la levée, dans les plus brefs délais, de toutes les contraintes ayant entravé ce projet (qui a été gelé)», a indiqué, à l’APS, Saliha Benhenaya, en marge des travaux de la session ordinaire de l’APW.
La responsable, qui a signalé le transfert du suivi du projet, initialement confié à la direction de la Santé de la wilaya, au profit de ses services, par une décision du wali, a fait part de la désignation d’un laboratoire spécialisé pour la réalisation d’une étude complémentaire technique du projet qui permettra la levée de toutes les entraves, a-t-elle dit, outre « l’élaboration d’un cahier des charges, en vue du lancement d’un avis d’appel d’offres national pour la sélection d’une entreprise de réalisation», a-t-elle précisé.
Une fois opérationnel, cet établissement médical futur sera dédié la prise en charge de tous les cas d’accouchement des femmes de la wilaya et leur suivi, parallèlement à la prise en charge de l’enfance. Des laboratoires d’analyses médicales diverses seront, également, disponibles. Toujours selon Mme.
Benhenaya, ce projet d’hôpital mère-enfant est destiné à être intégré dans un pôle médical. D’ou sa proximité avec le projet de l’hôpital de 240 lits de Boumerdes, qui sera relancé dans les «plus brefs délais possible, soit pas au delà du premier semestre 2020», a-t-elle assuré.
Elle a imputé le retard accusé dans la relance de ce projet, dont le chantier a été arrêté à prés de 30% de travaux, «aux procédures nécessitées pour l’attribution du marché et la désignation d’une entreprise de réalisation, notamment».
Selon un rapport examiné dernièrement par l’APW, ce projet a été inscrit à la réalisation en 2006, au titre du quinquennal 2005-2009, pour une enveloppe de 1,3 milliard de DA, portée à près de cinq milliards suite à la réévaluation de son coût. A sa concrétisation, cet établissement, qui englobera de nombreuses spécialités dites de pointe et non disponibles actuellement à Boumerdes, telles que la neurochirurgie et la cardiologie interventionnelle, en plus de services médicaux divers, «est de nature à réduire considérablement la pression au niveau des trois établissements hospitaliers actuellement opérationnels dans la wilaya, tout en diminuant les déplacements pénibles et coûteux des malades de la région vers les hôpitaux d’Alger et de Tizi-Ouzou», selon les objectifs qui lui ont été fixés.