Bonheur pourquoi les gens heureux sont en meilleure santé

Publié par DK NEWS le 08-01-2020, 15h26 | 21

Vivre heureux pour vivre plus longtemps
Répété comme un mantra, le bonheur serait à la portée de tous. Pour être heureux chacun aurait sa recette. Celles-ci seront d'ailleurs l'objet d'une nouvelle émission "Les secrets du bonheur" diffusée ce mardi soir sur France 2. Etre heureux serait donc facile... mais à quoi ça sert ? Quels sont les bénéfices ? Les chercheurs en ont trouvé plusieurs.
La meilleure façon de vous convaincre qu'être heureux est bon pour vous serait de vous avancer que le bonheur représente un gage de longévité… 
Et ce serait le cas, si on suit la conclusion de chercheurs de l'University College de Londres. Ils ont découvert que les gens heureux réduisaient leur risque de mort prématuré de plus de 35 %. L'étude s'est intéressée à 4 000 participants, âgés de 5 à 79 ans, suivis pendant cinq ans. Laps de temps durant lequel les scientifiques ont enregistré le nombre de décès. Au cours de ces 5 ans, les sujets devaient évaluer à quatre moments de la journée leur état d'anxiété ou de bien-être. Au bout de cinq ans, il est apparu que les personnes qui s'estimaient les plus heureuses avaient moins de chances de mourir que celles qui se sentaient malheureux : 3,6% des "heureux" étaient décédés contre 7,3 % des gens "malheureux".

Vivre heureux pour être moins malade
Il existe un lien entre le bonheur et la santé. Autrement dit, plus vous seriez heureux, moins vous risqueriez de choper certaines maladies. Un peu facile ? En tout cas, ça marcherait pour le rhume et la grippe. Des chercheurs de l'université américaine Carnegie Mellon de Pittsburgh en Pennsylvanie ont souligné l'impact positif des pensées positives contre ces deux pathologies. 193 patients âgés de 21 à 55 ans ont eu droit à un check-up médical complet. Leur état émotionnel a également été passé en revue, les chercheurs faisant le distingo entre les traits positifs des patients (calme, joyeux, énergique) et négatifs (déprimés, tristes, anxieux, agressifs). 
Les participants ont consenti à être exposés à des virus responsables du rhume ou de la grippe. Ils ont ensuite été placés en quarantaine pendant six jours pour voir qui contractait l'une ou l'autre de ces pathologies. Résultat, les patients les plus "forts" émotionnellement avaient tendance à moins attraper le rhume ou la grippe. S'ils étaient malades, ils présentaient moins de symptômes et étaient plus résistants que les patients à la personnalité plus "négative".