Monde

Palestine L'Etat de Palestine rejette «l’accord du siècle» (Shtayyeh)

Publié par DK NEWS le 28-01-2020, 17h13 | 8
|

«Nous rejetons ce qu'on appelle l'accord du siècle, qui représente un plan  visant à liquider la question palestinienne», a déclaré M. Shtayyeh, lors  de la 40e session du gouvernement lundi à Ramallah en Cisjordanie. 
M. Shtayyeh, cité par l'agence palestinienne de presse, Wafa, a exhorté la  communauté internationale de «ne pas être associée de cet accord, car il  contredit les principes du droit international et les droits inaliénables  de notre peuple».  
«Ce n'est qu'un plan pour liquider la question palestinienne, et nous le  rejetons», a-t-il affirmé.  Le Premier ministre palestinien expliqué que le dit «accord du siècle»,  donne à Israël tout ce qu'il veut «au détriment des droits nationaux du  peuple palestinien et ne constitue pas une base pour résoudre le conflit»,  assurant qu'il «a été présenté par une partie qui a perdu sa crédibilité  comme intermédiaire honnête pour un processus politique sérieux et réel». Il a en outre précisé que l'«accord du siècle» ignore «les bases de la  solution arabe, en particulier l'Initiative de paix arabe, et contredit les  fondements de la solution fixée par l'Europe, ainsi que la vision des pays  non-alignés et les conférences des sommets africains». Dans ce sillage, le responsable palestinien a indiqué que cet accord est  devenu un «plan de négociations entre Netanyahou et Gantz» et non pas la  base d'une solution entre Palestiniens et Israéliens. «Ce n'est pas un plan pour la paix au Moyen-Orient, mais plutôt un plan de  sécurité pour ceux qui l’ont élaboré», a-t-il poursuivi. D'autre part, le Premier ministre palestinien a indiqué qu'El-Qods occupée  «est la capitale de l'Etat de Palestine «qui représente l'identité  politique, culturelle et religieuse de notre peuple». Pour M. Shtayyeh, ce plan ne donne pas les terres occupées au peuple  palestinien, ne reconnaît pas les frontières de 1967, El-Qods comme terre  occupée. «Il les donne plutôt à Israël, lance une guerre financière contre l'Office  de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine  dans le Proche-Orient (UNRWA), ferme le bureau de la Palestine à Washington  et travaille à tarir les ressources financières de l’Autorité  palestinienne». M. Shtayyeh a, en outre, fait savoir que le président palestinien Mahmoud  Abbas «invitera les dirigeants palestiniens à discuter de la manière, de la  forme et du contenu de la réponse à ce complot, et que notre peuple dira  également son dernier mot». 
Suite à sa rencontre avec Nétanyahou à Washington, le président américain  Donald Trump a annoncé qu'il «prévoit» de déclarer son plan de paix mardi,  selon les médias.    Après l'arrêt des pourparlers de paix israélo-palestiniens en 2014, les  Palestiniens ont appelé à la mise en place d'un mécanisme international  pour le substituer au parrainage américain. 

Le président palestinien rejette le rôle des Etats-Unis dans le processusde paix au Moyen-Orient
Le président palestinien Mahmoud Abbas a  annoncé lundi rejeter tout rôle américain dans le processus de paix, au  moment ou le plan de paix américain au Moyen-Orient, également connu sous  le nom d»'Accord du siècle», est sur le point d'être déclaré.    M. Abbas a affirmé au ministre britannique des Affaires étrangères Dominic  Raab lors d'une conversation téléphonique que l'administration américaine  «est totalement partiale envers Israël», a rapporté l'agence de presse  officielle palestinienne WAFA.    
Selon la même source, M. Abbas a indiqué à M. Raab que les Palestiniens  s'en tiennent pour leur part à la solution à deux Etats basée sur les  frontières de 1967. «Sans cela, nous n'accepterons jamais aucun plan ni  accord de quiconque dans le monde», a dit M. Abbas. «Nous sommes prêts à  faire la paix conformément aux résolutions ayant une légitimité  internationale.»    
D'après WAFA, M. Raab lui a répondu que les positions de son pays  concernant la solution à deux Etats, le règlement et le droit international  sont «claires».    
Dans le même temps, le porte-parole du président palestinien Nabil Abu  Rudeineh a appelé les ambassadeurs arabes et islamiques, qui ont été  invités à assister à la cérémonie de déclaration du plan de paix américain  à Washington, à le boycotter.    «Cet accord américain est considéré comme une conspiration visant à  éliminer les droits du peuple palestinien et à contrecarrer la création  d'un Etat palestinien avec Al Qods-Est comme capitale», a soutenu M. Abu  Rudeineh.    Suite à sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin  Nétanyahou à Washington, le président Trump a annoncé qu'il prévoit de  déclarer son plan de paix mardi, selon les médias.    Après l'arrêt des pourparlers de paix parrainés par les Etats-Unis entre  les Israéliens et les Palestiniens en 2014, les Palestiniens ont appelé à  la mise en place d'un mécanisme international pour le substituer au  parrainage américain. 

Le rejet du plan de paix américain pour le Proche-Orient s'intensifie
Le rejet en Palestine du plan de paix du  président américain Donald Trump pour le Proche-Orient, dont le contenu est  sur le point d'être révélé, s'intensifie avec la convocation mardi d'une  réunion inter-palestinienne urgente à Ramallah au moment ou des  manifestations de colère se font entendre dans tous les territoires  palestiniens. 
      Prévue au siège de l'Autorité palestinienne à Ramallah, en  Cisjordanie, la réunion d'urgence verra outre la présence des dirigeants  palestiniens, la participation de toutes les tendances politiques  palestiniennes y compris le mouvement Hamas, indiquent des sources de  l'Autorité palestinienne.   
  La rencontre, ayant pour ordre du jour la réaffirmation du rejet des  Palestiniens du plan de Trump et son contenu, aspire aussi à dénoncer de  façon unanime l'obstination du président américain d'aller jusqu'au bout  dans son plan rejeté en entier dès le début par les Palestiniens, selon les  sources proches de l'Autorité palestinienne citées par Les médias.   Cette rencontre intervient, en outre, au lendemain d'une série de  déclarations de rejet exprimées par de nombreux dirigeants et mouvements  politiques en Palestine. 
 Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a ainsi réitéré,  lundi, dans une communication téléphonique avec le ministre britannique des  Affaires étrangères Dominic Raab, rejeter tout rôle américain dans le  processus de paix. Il a indiqué dans ce sens que "l'administration  américaine est totalement partiale envers Israël". Selon l'agence de presse palestinienne WAFA, M. Abbas a réaffirmé à M.  Raab que les Palestiniens s'en tiennent pour leur part à la solution à deux  Etats basée sur les frontières de 1967. "Sans cela, nous n'accepterons  jamais aucun plan ni accord de quiconque dans le monde. Nous sommes prêts à  faire la paix conformément aux résolutions ayant une légitimité  internationale", a-t-il soutenu. 
Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayye a appelé, pour sa part,  la communauté internationale à rejeter le nouveau plan de paix des  Etats-Unis pour résoudre le conflit israélo-palestinien.    De son côté, Ryadh Al-Maliki, ministre des Affaires étrangères palestinien  a déclaré à la radio "Voix de la Palestine" que les ministres des Affaires  étrangères de la Ligue des Etats arabes sont invités à tenir une réunion  d'urgence pour discuter du rejet du plan de paix américain.     En outre, le secrétaire général du comité exécutif de l'Organisation de  libérationde la Palestine (OLP), Saëb Erakat, a déclaré aux journalistes  que l'OLP s'adressera au Conseil de sécurité de l'ONU, à l'Assemblée  générale de l'ONU et à la Cour pénale internationale.     Dans le même sillage, le leader du mouvement palestinien Hamas, Ismail  Haniyeh, a annoncé, dimanche, son rejet du plan de paix américain pour le  Proche-Orient.  A Ghaza, un comité conjoint réunissant plusieurs factions palestiniennes  a déclaré dans un communiqué que "l'accord (proposé par) M. Trump s'inscrit  dans le cadre d'une des séries (de mesures constituant) la conspiration  américaine contre le peuple palestinien et sa cause".       Parallèlement, des milliers de Palestiniens apprêtaient à sortir,  mardi, dans les rues de plusieurs villes palestiniennes pour crier leur  indignation et appeler à l'avortement du plan de Trump. Les Palestiniens  ont appelé aussi au boycott des produits américains.   

Ce que prévoit le plan de paix de Trump 
 Bien qu'il est difficile de citer avec précision tous les axes prévus  dans le plan de Trump, les Palestiniens s'accordent à dire qu'il est  notamment question d'annexer pour l'occupation la vallée du Jourdain ainsi  que les colonies bâties en Cisjordanie. En échange de cela, les Etats-Unis  réaliseraient leur plan d'investissement de 50 milliards dans les  territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans.      La colonisation israélienne de la Cisjordanie et d'El Qods-Est  occupées s'est poursuivie sous tous les gouvernements de l'occupation  israélienne depuis 1967, mais elle s'est accélérée ces dernières années  sous l'impulsion de Netanyahu, alors que Donald Trump a considéré la ville sainte d'El Qods occupée comme capitale d'Israël. Ainsi, le plan profite exclusivement à la force d'occupation, soulignent  les Palestiniens. La partialité de l'administration américaine dans l'élaboration dudit plan  a poussé récemment le président palestinien, Mahmoud Abbes, à décliner  l'invitation du président américain de lui parler au téléphone. Le président américain Donald Trump, qui assume depuis sa prise de  fonction son soutien à l'occupant israélien, s'est permis lundi d'inviter à  la Maison Blanche, le chef du gouvernement de l'occupation israélienne  Benjamin Netanyahu pour assister à la révélation de son plan.  Donald Trump n'en est, pour rappel, pas à sa première provocation à  l'endroit des Palestiniens.   L'histoire retient en effet que c'est qui a  été à l'origine du déplacement de l'ambassade des Etats-Unis à El-Qods  occupée. Il est aussi le premier président américain a avoir décidé de  revoir à la baisse les aides humanitaires américaines décidées aux  Palestiniens.   Donald Trump a tenté de convaincre aussi d'autres pays et organisations  humanitaires de faire de même.

|
Haut de la page

CHRONIQUES

  • Walid B

    Grâce à des efforts inlassablement consentis et à une efficacité fièrement retrouvée, la diplomatie algérienne, sous l’impulsion de celui qui fut son artisan principal, en l’occurrence le président de la République Abdelaziz Bouteflika, occupe aujour

  • Boualem Branki

    La loi de finances 2016 n’est pas austère. Contrairement à ce qui a été pronostiqué par ‘’les experts’’, le dernier Conseil des ministres, présidé par le Président Bouteflika, a adopté en réalité une loi de finances qui prend en compte autant le ress

  • Walid B

    C'est dans le contexte d'un large mouvement de réformes sécuritaires et politiques, lancé en 2011, avec la levée de l'état d'urgence et la mise en chantier de plusieurs lois à portée politique, que ce processus sera couronné prochainement par le proj

  • Boualem Branki

    La solidité des institutions algériennes, la valorisation des acquis sociaux et leur développement, tels ont été les grands messages livrés hier lundi à Bechar par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Nouredine Bédoui.

  • DK NEWS

    Le gouvernement ne semble pas connaître de répit en cette période estivale. Les ministres sont tous sur le terrain pour préparer la rentrée sociale qui interviendra début septembre prochain.

  • Walid B

    Dans un contexte géopolitique régional et international marqué par des bouleversements de toutes sortes et des défis multiples, la consolidation du front interne s'impose comme unique voie pour faire face à toutes les menaces internes..

  • Walid B

    Après le Sud, le premier ministre Abdelmalek Sellal met le cap sur l'Ouest du pays où il est attendu aujourd'hui dans les wilayas d'Oran et de Mascara pour une visite de travail et d'inspection.