Tachycardieles 5 causes qui font battre le cœur trop vite

Publié par DK NEWS le 29-01-2020, 15h53 | 202

De façon intermittente : l'anxiété est souvent responsable
En période de stress intense, les glandes surrénales sécrètent des substances qui augmentent le rythme cardiaque. L’accélération peut être brutale, mais le cœur revient spontanément à la normale de façon progressive. Des palpitations s’observent également en cas de sédentarité : le cœur s’accélère alors au moindre effort, par manque d’entraînement. 
La prévention : Une activité physique régulière permet de réguler le système nerveux autonome, ce qui a tendance à ralentir le cœur et à éviter les accélérations trop rapides. 

Associé à un essoufflement c’est souvent une petite anomalie électrique
L’accélération du cœur est liée à l’existence d’une anomalie électrique située le plus souvent dans l’oreillette droite. C’est un phénomène fréquent chez les personnes âgées qui ont alors le cœur qui bat en permanence à 150 battements par minute. D’où l’essoufflement. 
Le traitement : des médicaments anti-arythmiques tous les jours, qui seront le plus souvent à prendre à vie. Ils sont efficaces dans 70 % des cas. Les médecins ont le choix parmi quatre classes de médicaments (flécaïnide et propafénone ; bêtabloquants ; amiodarone et sotalol et calcium bloqueurs). Tous peuvent entraîner des effets secondaires limitant parfois leur utilisation. Une surveillance régulière du traitement est donc nécessaire. 
Une petite intervention si cela n’est pas suffisant : sous anesthésie locale, on monte une sonde dans le cœur en passant par les veines et on applique un courant de radiofréquence ou du froid (cryothérapie) qui va brûler la petite zone à l’origine de la tachycardie. Deux à quatre jours d’hospitalisation sont nécessaires.

Avec un début et une fin brutale mais régulière c’est bénin mais fatigant
Cette accélération du cœur est souvent due à l’existence d’un circuit électrique anormal situé à la jonction entre les oreillettes et les ventricules du cœur. Fréquente chez la femme de plus de 40 ans, elle peut exister dès la naissance. Une variante : la maladie de Bouveret, dans laquelle les crises sont systématiquement suivies d’une envie impérieuse d’uriner. 
Le traitement : une manœuvre à apprendre. Quand les crises sont rares (une ou deux fois par an), elles cèdent en général avec la manœuvre de Valsalva. Celle-ci consiste à gonfler les poumons, puis à bloquer l’air en gardant la glotte fermée. D’autres manœuvres nécessitent un apprentissage plus délicat : massage de la carotide au niveau du cou et pression sur les yeux… 

Un médicament anti-arythmique à prendre au début de la crise. 
Une intervention destinée à calmer le circuit électrique défaillant. On préconise ce geste lorsque les crises sont fréquentes et quand elles s’accompagnent d’étourdissement, de malaise (syncope) ou encore de douleur dans la poitrine.

Il bat de façon brutale et désordonnée c’est un trouble des oreillettes
Les oreillettes battent très vite de façon anarchique, ce qui rend leurs contractions inefficaces et la sensation angoissante. La crise cède progressivement en laissant une sensation de grande fatigue ou peut devenir permanente. Trouble du rythme le plus fréquent après 60 ans, la fibrillation atriale est souvent associée à des antécédents cardiaques (insuffisance cardiaque, atteinte coronaire, HTA). Elle peut être liée à une consommation excessive d’alcool (binge drinking). 
Le traitement : des médicaments anti-arythmiques associés à un anticoagulant (ou à de l’aspirine) en raison du risque important de formation de caillots dans les oreillettes chahutées afin de prévenir un AVC (accident vasculaire cérébral). Si les crises récidivent, on change de classe de médicament anti-arythmique. 
Une intervention pour réaliser une ablation des différents circuits à l’origine de la tachycardie en cas d’échec du traitement médicamenteux.

De façon permanente : la thyroïde est parfois en cause
Les palpitations se rencontrent dans plusieurs maladies. Elles s’accompagnent alors d’autres signes : une perte de poids, une sensation de chaleur en cas de troubles de la thyroïde, une fatigue en cas d’anémie…