Rythme cardiaque : quand faut-il consulter ?

Publié par DK NEWS le 29-01-2020, 15h56 | 88

Ressentir des palpitations devant un film d’horreur ou après avoir monté des escaliers quatre à quatre, c’est normal ! Le rythme des battements du cœur s’accélère en fonction des circonstances. Mais si le cœur se met à battre rapidement ou à ralentir sans raison apparente, une consultation est conseillée.

Palpitations : quel est le bon rythme cardiaque ?
Au repos, le cœur bat à un rythme de 60 à 80 battements par minute. Ces mouvements se produisent grâce à un système électrique automatique qui entraîne la contraction des oreillettes, puis des ventricules. Le cœur est également placé sous le contrôle du système nerveux, qui accélère le rythme cardiaque au cours d’un effort ou en cas d’émotion forte ou le ralentit en phase de relaxation.

Faut-il avoir peur des extrasystoles ? 
Dues à des battements prématurés, les extrasystoles peuvent entraîner une sensation de cœur qui s’arrête. Elles peuvent être liées à un excès d’excitants (café, tabac…), notamment en période de stress. Rares et isolées, elles ne sont pas graves et ne nécessitent pas de traitement. Mais si elles sont fréquentes, gênantes (malaise) ou surviennent en rafales, elles nécessitent un avis médical et un traitement anti-arythmique. On se méfiera d’autant plus des extrasystoles qu’on a, par ailleurs, des antécédents cardiaques (personnels ou familiaux).

Les 4 examens du rythme cardiaque 
- Électrocardiogramme (ECG) 
 Il donne des informations sur la fréquence, la régularité et la synchronicité des impulsions électriques dans le cœur.
- Holter ECG
Enregistré pendant 24 à 48 heures en permanence ou plus longtemps à la demande (le patient déclenche l’enregistrement quand il ressent les symptômes). 
- Épreuve d’effort
Enregistrement pendant un effort réalisé sur un vélo ou un tapis roulant qui permet d’analyser un trouble du rythme ne se produisant qu’à l’effort. 
- ECG endocavitaire
Cet enregistrement complexe nécessite l’introduction d’une électrode dans le cœur. Réalisé sous anesthésie locale, il permet d’étudier avec précision la conduction électrique directement au niveau du tissu cardiaque pour repérer les risques.