Cinéma L'absence des salles de cinéma, principal obstacle à sa relance

Publié par DK NEWS le 12-02-2020, 17h58 | 6

S'exprimant lors d'une rencontre sur le cinéma, organisée sur trois jours,  par le ministère de la Culture et présidée par le secrétaire d'Etat chargé  de l'Industrie cinématographique Bachir Youcef Sehairi, des animateurs de  ciné-clubs ont pointé l' «absence» de salles de cinéma et la vétusté du  matériel de projection qui entravent, estiment-ils toute velléité de  relance du secteur. 
Les participants ont demandé de meilleures conditions de projection, la  réouvertures des salles inexploitées actives et la «revitalisation» des  espaces existants. Ils préconisent également  l'organisation d'ateliers de  formation pour les cinéastes amateurs et appellent à «régler sans délais»  
le problème des visas d'exploitation des films algériens, une procédure  qu'il juge «lourde» et restrictive pour la liberté de créer.  Dans une séance dédiée aux producteurs et distributeurs, les participants  avaient évoqué la nécessité de récupérer les nombreuses «salles de cinéma  gérées par les collectivités locales et celles détournées de leur  vocation». Il souhaitent par ailleurs la mise en place de programme de  distribution pour développer une industrie cinématographique «tournée vers  la rentabilité». 
Bachir Youcef Sehairi avait indiqué que le secrétariat d'Etat £uvrait à  «trouver des solutions au problème de récupération et d'exploitation des  salles de projection». Des cinéastes ont également relevé les «procédures administratives et  bureaucratiques lourdes» auxquelles obligatoires est astreinte la  production cinématographique, citant en particulier les autorisations de  tournage exigées aux réalisateurs. Producteurs et associations activant dans le cinéma ont demandé de leur  côté des mécanismes d'encouragement au court métrage et au film  documentaire, ainsi que la multiplication des ateliers de formation et  d'écriture cinématographiques en associant les professionnels algériens. Les participants ont regretté l'absence de «grands noms du cinéma»  algérien ainsi que l'absence d'une séance dédiée aux réalisateurs, acteurs  et scénaristes. Présente lors de la journée de lundi, la ministre de la Culture Malika  Bendouda a réitéré la volonté politique exprimée au plus haut niveau de  l'Etat pour développer le cinéma et qui s'est traduite la création du  secrétariat d'Etat chargé de l'Industrie cinématographique, a-t-elle  rappelé.  Son département-t-elle affirmé, accorde une «attention particulière à la  formation». Aux côtés de la ministre de la Culture et du secrétaire d'Etat chargé de  l'Industrie cinématographique, des membres du gouvernement ont assisté à  ses rencontres.