Algérie-Grèce Le Président Tebboune reçoit une invitation pour une visite officielle en Grèce

Publié par DK NEWS le 14-02-2020, 17h27 | 14

Le Président de la République, M. Abdelmadjid  Tebboune a reçu, jeudi matin au siège de la présidence de la République, le  ministre grec des Affaires étrangères, Nicos Dendias, en visite en Algérie,  indique un communiqué de la présidence de la République.  
«Au début de l'audience, le Président de la République a reçu une  invitation du Premier ministre grec, M. Kyriakos Mitsotakis, pour effectuer  une visite officielle en Grèce, qu'il a acceptée. La date de cette visite  sera fixée ultérieurement avec l'accord des deux parties», précise le  communiqué. 
L'entretien a «porté sur les relations bilatérales privilégiées dans le  domaine politique. Toutefois, ces relations nécessitent une forte impulsion  dans le domaine économique pour l'exploitation des capacités et  potentialités des deux pays», ajoute la même source, soulignant, à cet  effet, qu'«il a été convenu de la nécessité de réactiver les travaux de la  commission mixte de coopération, étant un mécanisme efficace pour  l'encouragement des investissements et le renforcement de la coordination  et de la concertation». 
Lors de cette audience, les deux parties «ont échangé les vues sur la  situation dans la région, particulièrement en Libye», selon le même  communiqué, relevant «une convergence des vues de l'Algérie et de la Grèce  sur le rejet de toute intervention militaire étrangère, en vue de permettre  au peuple libyen de recouvrer sécurité et paix sur son territoire, par le  dialogue politique entre les parties belligérantes, à la lumière de  l'accord de la conférence de Berlin, en conformité avec la légalité  
 
Convergence de vue  en faveur d'une solution politique  à la crise libyenne
Le ministre grec des Affaires étrangères,  Nikolaos Dendias, a indiqué jeudi à Alger, que la Grèce et l'Algérie  partageaient la même position sur la crise en Libye, en privilégiant la  solution politique «loin de toute ingérence étrangère». Dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le  ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, le ministre grec a mis  en avant le fait que la Grèce et l'Algérie «privilégient la solution  politique pour le règlement de la crise libyenne, loin de l'option  militaire et de l'ingérence étrangère».  Le chef de la diplomatie grecque a mis en évidence, à cette occasion, «le  travail mené par l'Algérie pour le règlement de la crise libyenne, à  travers ses efforts visant à parvenir à une solution politique à même de  permettre le retour à la paix et à la stabilité dans ce pays et au-delà». Face à la situation «préoccupante» qui règne en Libye, la Grèce et  l'Algérie «soulignent la nécessité d'un arrêt immédiat des hostilités et de  toute intervention étrangère», a-t-il ajouté, relevant l'importance «de  poursuivre les efforts dans le cadre des Nations Unies pour mettre un terme  à ce conflit».  
Par ailleurs, le ministre grec a précisé que l'entretien avec son  homologue algérien, a permis aux deux parties de «passer en revue les  relations bilatérales entre deux pays amis, qui sont appelées à se  consolider davantage à l'avenir». 
Il a ajouté, à cet égard, que la Grèce et l'Algérie «se sont engagées à  renforcer leurs relations bilatérales, à travers la multiplication des  contacts et de la concertation en faveur de la paix et de la stabilité dans  notre région commune». 
Pour sa part, M. Boukadoum a déclaré que l'entretien a permis d'«échanger  les vues et de se concerter sur nombre de questions, notamment les  relations bilatérales et les questions régionales, ainsi que les défis  auxquels fait face la région méditerranéenne, particulièrement la Libye.  Une situation qui inquiète également la Grèce qui contribue aussi aux  efforts de règlement de la crise libyenne».