"Comme d'autres pays en développement, le Pakistan a peu contribué au problème mais fait face à une vulnérabilité disproportionnée", a-t-il déclaré lors d'une conférence sur le développement durable et le changement climatique, selon le site officiel de l'ONU.
"L'un des principaux objectifs de ma visite est de mettre en lumière le vrai Pakistan - avec toutes ses possibilités et son potentiel", a-t-il déclaré, au cours d’une conférence de presse, aux côtés du ministre des Affaires étrangères Shah Mehmood Qureshi, ajoute la même source.
Le chef de l'ONU a félicité à l'occasion, le Pakistan pour sa coprésidence du Fonds vert pour le climat, et également le Premier ministre Imran Khan d'avoir mis en évidence le changement climatique lors de son intervention à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre dernier.
Notant les initiatives du Pakistan telles que la campagne "Tsunami de 10 milliards d’arbres" et le mouvement pour un Pakistan propre et vert, M. Guterres a exprimé son admiration devant la décision du gouvernement de supprimer les sacs en plastique à Islamabad et ailleurs dans le pays.
"La pollution par les plastiques est aujourd'hui l'une des préoccupations centrales que nous avons, en particulier pour la protection de nos océans", a-t-il poursuivi, exhortant à l'utilisation de sacs en tissu pour faire les courses.
Le chef de l'ONU, a appelé le monde à cette occasion, à agir en faveur des Objectifs de développement durable (ODD) et de la protection du climat, notant que le Pakistan était parmi les premières nations à avoir intégré les ODD dans ses politiques.
Il s'agit notamment du programme national de lutte contre la pauvreté - intitulé Ehsaas, ou compassion - pour étendre la protection sociale et les filets de sécurité et soutenir le développement humain, outre un programme national de développement de la jeunesse - intitulé Kamyab Jawan - qui cherche à créer 10 millions d'emplois pour les jeunes en cinq ans.
Plaidant en faveur de la réalisation du Programme 2030, M. Guterres a reconnu que les défis actuels au développement durable et au progrès humain ne respectent pas les frontières.
"Ils ne se limitent pas aux nations individuelles", a-t-il expliqué, estimant que la réponse à la crise climatique mondiale "est une solidarité mondiale soutenue par une action mondiale", et que "nous sommes dans une bataille pour nos vies".
Lors de la conférence sur le développement durable et le changement climatique, la ministre pakistanaise pour les questions liées au changement climatique, Zartaj Gul a évoqué les mesures concrètes prises par son gouvernement pour relever les défis du changement climatique.
Pour sa part, le conseiller du Premier ministre sur le changement climatique, Malik Amin Aslam, a souligné la vulnérabilité du Pakistan aux catastrophes liées au climat, notant que son pays est le cinquième pays le plus vulnérable aux répercussions climatiques.