Une baisse de la criminalité a été enregistrée durant l’année écoulée à travers la wilaya de Tindouf, comparativement aux années précédentes, a-t-on appris mardi du commandement territorial de la gendarmerie nationale.
Ces plans, consistant en des patrouilles, des barrages de contrôle, l’exploitation des renseignements, l’organisation de descentes conjointement avec d’autres services de sécurité dans les foyers de criminalité, ont donné des résultats "positifs" et recul remarquable des crimes, a précisé le chef du commandement territorial de la GN, le colonel Kamel Merradi, dans un bilan annuel des activités de ce corps constitué. Le bilan en question fait ressortir le traitement l’année dernière de 161 affaires de droit commun, impliquant 243 individus, dont 56 ont été placés en détention provisoire et 187 autres ont été libérés, en baisse par rapport à 2018 où avaient été traitées 306 affaires du même genre impliquant 292 individus. Il est fait état aussi, en matière de lutte contre le crime organisé, du traitement l’année dernière de 48 affaires impliquant 91 personnes, dont 37 ont été écrouées et 54 autres relâchées, ainsi que 35 affaires liées à la contrebande et ayant porté notamment des effets vestimentaires, des produits cosmétiques et de téléphones portables, ainsi que de la drogue en provenance de pays voisins. Selon le même officier supérieur, l’immigration clandestine a connu une baisse durant l’année écoulée dans la wilaya de Tindouf, avec le traitement de 27 affaires et l’arrestation de 57 personnes, contre le traitement, l’année l’ayant précédée, de 61 affaires et l’arrestation de 78 individus.
S’agissant de la sécurité routière, les services de la GN ont fait part d’une baisse des accidents de circulation, grâce à l’intensification des plans d’interventions de la gendarmerie, dont le déploiement de barrages et l’organisation de patouilles au niveau des points noirs. Le bilan de la GN fait état, dans ce cadre, de 38 accidents de circulation survenus l’année dernière sur le réseau routier de la wilaya, ayant causé la mort de 16 personnes et fait 85 blessés, des accidents dus à plus de 68% au facteur humain, en raison du non-respect du code de la route.