La fondation Amirouche reporte ses activités

Publié par Dknews le 29-03-2020, 14h55 | 31

La Fondation Amirouche, du nom du célèbre colonel de la Wilaya III historique durant la guerre de libération nationale, a décidé du report de ses activités jusqu'au retour des conditions de vie normale, en raison de la pandémie du Coronavirus Covid-19.

"La pandémie planétaire exige de nous, en tant que famille, fondation et militants, de préserver la vie des personnes et à éviter la propagation du virus mortel Corona.

C'est la raison pour laquelle nous avons décidé du report des activités jusqu'au retour des conditions de vie normale", a précisé la Fondation Amirouche dans un communiqué.

Une statue "neuve et plus authentique, reflétant mieux la personnalité et le combat d'Amirouche est prête pour l'inauguration", a révélé la même source, ajoutant que "nous en serons ravis qu'au jour de l'événement, vous y serez nombreux".

"Même confinés, nous savons que vous portez dans vos cœurs la mémoire du colonel Amirouche et son combat.Nous tenons à remercier tous ceux qui se sont mobilisés pour que l'événement ait lieu.

Ce ne sera que partie remise", a-t-on indiqué ll y a soixante et un ans, a rappelé la Fondation Ami rouche, tombait au champs d'honneur, les armes à la main, le Colonel Amirouche à Djbel Tamer dans la région de Boussada, soutenant que dans la mémoire collective des Algériens, "il est ce héros qui a su, par son courage, sa bravoure et sa générosité, mener des bataillons de soldats dans leur lutte contre le colonisateur français".

"Il a su imprimer une voie irréversible à l'indépendance arrachée au prix de sanglants sacrifices du peuple algérien.

(...) Le programme des activités de la commémoration du 61ème anniversaire, prévu depuis des mois, coïncide avec une conjoncture sanitaire exceptionnelle", a fait savoir la même source Amirouche Ait Hamouda est né le 31 octobre 1926 au village de Tassaft Ouguemoune, dans l’actuelle commune d'Iboudrarene (Tizi Ouzou).

Il adhéra, dans les années 40, au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) à Relizane où il tint une bijouterie, avant de se rendre, en France, en 1950, pour subvenir aux besoins de sa famille, tout en y poursuivant son activité politique             C'est en septembre 1954 qu’il revint au pays pour participer au déclenchement de la lutte armée de libération nationale, en prenant le maquis dans la zone de Ain El Hammam.

En 1955, à la mort d’Amar Ath Chikh, tombé au champ d’honneur, il prit la tête du commandement de la zone de Ain El Hammam.

A près la mort de Mustapha Ben Boulaid (chef de la Wilaya I historique), il a été chargé de réorganiser la Wilaya I historique.

C’est à lui qu'a échu la responsabilité d'assurer la sécurité des congressistes de la Soummam en 1956.

Amirouche fut promu au grade de colonel en 1957 et nommé Commandant de la wilaya III historique, après que Krim Belkacem et Mohammedi Said furent appelés à siéger au Conseil national de la Révolution algérienne.

C'est en se rendant en Tunisie qu'il trouva la mort, lui et ses compagnons, en tombant au champ d’honneur au Djebel Thameur à Boussaada, le 29 mars 1959.